Pédagogue, (PI) (★ Strasbourg 16.5.1822 † Strasbourg 24.1.1890). Fils de Charles Frédéric Schneegans, confiseur, et d’Anne Marie Salomé Ernst. Neveu de Valentin Schneegans ©. ∞ 11.8.1859 à Strasbourg Charlotte Emma Jung, fille d’André Jung © et de Charlotte Frédérique Brod. Études secondaires au Gymnase protestant et supérieures au séminaire et à la faculté de Théologie de Strasbourg, puis de mathématiques à Paris (1848). Professeur de lettres, de géographie, parfois de religion au Gymnase protestant de 1844 à 1846, puis de 1849 à 1865, maître de l’internat de 1865 à 1868, directeur de 1868 à sa mort. Pendant le siège de 1870, il abrita 200 personnes dans les caves du Gymnase. En 1872, il réorganisa les cours selon les normes imposées par les autorités allemandes et dut renoncer, sous leur pression, à sa conception de l’enseignement et de la formation des élèves du Gymnase, à la fois humaniste et pratique, notamment dans des classes industrielles, qui avait fait l’originalité de l’établissement et avait valu à Schneegans un grand rayonnement et un prestige qu’il conserva jusqu’à sa mort.
Appréciation de saint Augustin d’après ses travaux sur l’herméneutique sacrée, Strasbourg, 1841.
Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 700-701 ; Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, p. 488 ; Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, L’Alsace, sous la dir. de B. Vogler, Paris, 1987, p. 387-388 ; Histoire du Gymnase Jean Sturm, textes réunis par P. Schang et G. Livet, voir index p. 473, portrait p. 297.
Christian Wolff (1999)