Skip to main content

SAUTTER Guy

Homme politique, (PI) (★ Schiltigheim 19.5.1924). Fils d’Albert Sautter ©. ∞ 4.8.1956 Barbara Christiane Rauer; 2 filles. Études secondaires au Gymnase protestant de Strasbourg, études d’économie politique, de droit français et allemand, de sciences politiques et de sociologie (1942-1949) à l’Université de Strasbourg. De 1949 à 1989, Sautter a enseigné à la faculté de Droit de Fribourg-en-Brisgau et de Tübingen (de lecteur à professeur honoraire), à l’Institut d’études françaises modernes (1958-1960), au CEIPI (Centre d’études international de la propriété industrielle) et à la faculté de Droit de l’Université de Strasbourg (1981-1985), à la faculté internationale de Droit comparé (1964-1969), au département des sciences juridiques de l’IUT de Colmar (1983-1985). Guy S. a été également conseiller juridique de la Haute autorité de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) à Luxembourg (1962-1967) et de la Commission de la CEE (Communauté économique européenne) à Bruxelles (1967-1973), chargé de recherches à l’Institut des sciences sociales à l’UNESCO (Cologne 1952-1960), membre de la commission française pour l’UNESCO (1979-1990) et délégué général de diverses organisations professionnelles à Strasbourg (1956-1962). Président de l’association des Amis de la BNUS. Résistant, membre des FFI (Forces françaises de l’intérieur) du Bas-Rhin, puis combattant dans la 1ère Armée française, Sautter s’est engagé dans l’action politique avec le parti gaulliste dont il fut le secrétaire départemental de 1973 à 1975, suppléant du député Albert Ehm ©, de Sélestat-Erstein (1968-1978), candidat dans cette circonscription aux élections législatives de 1978 et 1981. Il fut élu conseiller général du Bas-Rhin dans le canton de Barr en 1970, réélu en 1976 et en 1982 (jusqu’en 1988), vice-président du Conseil général de 1975 à 1985, conseiller régional d’Alsace (1974-1992) et vice-président du Conseil (1985-1992), conseiller municipal de Heiligenstein (1971-1995). Au Conseil régional, il a négocié avec l’État la première charte culturelle de l’Alsace et présida l’Agence culturelle technique d’Alsace et le Fonds régional d’art contemporain. Président la société d’économie mixte Télal (réseau de télématique régional), il a signé un contrat d’études sur le projet Rhénania 2000, concernant l’installation d’industries de l’audiovisuel en Alsace, dont la régularité juridique fut mise en cause. Guy Sautter a été relaxé en première instance, jugement confirmé par la cour d’appel, qui reconnut sa bonne foi et son intégrité, puisqu’il « s’était entouré des accords et précautions d’usage lors de la passation des marchés » et « son comportement n’étant nullement critiquable ». Chevalier de la Légion d’honneur; croix du Combattant volontaire; officier des Palmes académiques; officier des Arts et Lettres.

Sources familiales ; Who’s Who (14ème éd.) ; Dernières Nouvelles d’Alsace et L’Alsace des 13.3.1978, 16 et 23.6.1981 ; : Le Nouvel Alsacien du 14. 2. 1986; Dernières Nouvelles d’Alsace des 26.6 et 12.9.1997; Freiburgerisches bibliographisches Taschenbuch, 1997, p. 25.

Alphonse Irjud (1998)

† Strasbourg 19.11.2009
« Guy Sautter, un homme de culture », Dernières Nouvelles d’Alsace, 25.11.2009

Phiippe Legin (février 2022)