Général de division, conseiller général, (C) (★ Bâle 27.2.1815 † Paris 17.11.1896). Fils d’Antoine Alexandre, comte de Salignac-Fénelon, ministre plénipotentiaire de France auprès des cours ducales de Hesse-Darmstadt et de Nassau, et de Fidèle-Marie, baronne de Reinach- Steinbrunn. ∞ 1.7.1846 Marie-Catherine de Reinach-Hirtzbach (★ Hirtzbach 15.10.1821 † 1894), fille de Charles de Reinach ; 2 fils. Élève au collège Sainte-Barbe à Paris, Salignac entra à l’École polytechnique en 1833, puis à l’École d’application de l’artillerie et du génie en 1835. Il intégra le 8e régiment d’Artillerie en 1838 en qualité de sous-lieutenant. Capitaine d’artillerie, il devint en 1852 aide de camp du général André et, en 1854, officier d’ordonnance du ministre de la Guerre, le maréchal Vaillant. Nommé lieutenant-colonel, il intégra l’État-major du major général de l’armée d’Italie avec laquelle il fit la campagne d’Italie de 1859. Il fut ensuite affecté au bureau de la 3e division au ministère de la Guerre (1863), puis à l’État-major particulier de l’artillerie au ministère. Général de brigade, servant dans l’armée du Rhin et de Châlons contre l’Allemagne, il fut fait prisonnier le 2 septembre 1870, puis libéré en avril 1871. Commandant du 2e, puis du 5e corps d’artillerie (1873-1874), il fut fait général de division en 1875 et termina sa carrière au sein du Comité de l’artillerie, puis de l’inspection générale de l’artillerie. Admis à la retraite en mars 1880. L’administration impériale et l’influence de la famille de Reinach © le firent élire conseiller général d’Altkirch en 1867. Grand officier de la Légion d’honneur (1880).
Archives départementales du Haut-Rhin, 108 J289, n° 1, contrat de mariage, 1er juillet 1846, 3M45 ; Archives nationales, F1b I 230-18 (notice de 1870) ; Archives historiques de l’Armée de Terre, 1558 GD/2 Dossier Adolphe Louis Émilien Frédéric de Salignac de Fénelon ; F. Igersheim, Politique et administration dans le Bas-Rhin (1848-1870), Strasbourg, 1993, p. 45 et 235 ; O. Conrad, Notables et administration départementale, thèse, Strasbourg, 1997, t. IV, p. 176 et 177.
Olivier Conrad (1998)
