Skip to main content

ROSIÈRES (ROZIER, ROZIÈRES) François

Conseiller général, (C) (★ Gerbéviller, Meurthe-et-Moselle, 9.3.1736, † Strasbourg 22.2.1805). Fils de Nicolas Rosières et d’Anne Aubert. ∞ Anne-Marie Louis (★ Dieuze, Moselle, v. 1740 † Strasbourg 11.8.1810 ; peut-être une sœur du conventionnel Louis du Bas-Rhin ©). Vint à Strasbourg probablement peu après 1780. Il adhéra à la Société des amis de la Constitution de Strasbourg le 4 juin 1791 et était alors régent au collège. Lors de la scission du 5 février 1792 de cette société, il se rallia aux Jacobins, mais resta très modéré. Nommé membre du conseil général du département par Couturier et Dentzel © le 24 janvier 1793, Saint-Just et Lebas l’exclurent expressément du nombre des administrateurs destitués et mis en arrestation sur leur ordre le 12 brumaire II (2 novembre 1793). Il ne fut pas membre de la commission révolutionnaire de Saverne comme le prétend Barth. Le 13 pluviôse II (1 février 1794) il entra au comité de surveillance des lettres (censure postale) et resta au conseil jusqu’en août 1794. Il disparut alors de la scène politique, bien qu’il restât encore membre de la société populaire épurée. Nommé professeur de langue française au collège national le 17 vendémiaire III (8 octobre 1794), on le retrouve membre du jury départemental d’instruction en l’an IV (avril 1796). Sur son acte de décès, il est qualifié de professeur de mathématiques.
Archives municipales de Strasbourg, RAM 5, 7, 246 et 292 ; Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, M 39.881, 9 n° 1151 ; Livre bleu, I, p. 16, n° XV ; Barth, « Les hommes de la Révolution », Revue d’Alsace, 1881, p. 551 (avec erreurs).

Claude Betzinger (1998)