(★ Mayence 1.12.1790).
Fils de François Xavier Joseph Rieffel, originaire de Barr, et de Marie Jeanne Eulen. Il habita à Paris depuis 1793. Entra à l’Ecole polytechnique le 1er décembre 1810 et choisit l’artillerie à sa sortie en 1811. La même année, il fut nommé commis au ministère de l’administration de la Guerre jusqu’en 1814, puis il fut nommé répétiteur de mathématique à l’école d’artillerie de Douai en 1818. En 1822, Rieffel fut nommé professeur de mathématique à l’école d’artillerie de La Fère et en 1833, professeur de sciences appliquées à l’école d’artillerie de Vincennes. Il fut un des meilleurs collaborateurs au Journal des sciences militaires. Il a traduit de l’allemand en français le manuel historique de la technologie des armes à feu en 1833 et fut détaché quelque temps à la fonderie de Nevers autant pour l’artillerie de l’armée de terre que pour la marine, pour la fabrication des bouches d’armes à feu en fonte de fer. En 1845, il écrivit un traité de fortifications passagères et la même année un ouvrage sur la théorie du tir à ricochet et traduit en 1846 de l’italien en français un ouvrage : La balistique. Il fut naturalisé français par lettre royale le 17 juin 1818. En 1856, par suite d’affaiblissement de ses forces physiques, il fut mis à la retraite à partir du 11 octobre 1856 et se retira à Fontenay-sous-Bois (Seine). Chevalier de la Légion d’honneur (1851).
Ministère de la Guerre, 2e direction, service de l’artillerie ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 575.
Marcel Krieg (1998)
