Général, (C) (★ Kaysersberg 17.10.1869 † Strasbourg 12.11.1936).
Frère de Joseph Rieder ©. ∞ 28.9.1903 à Annecy, Haute-Savoie, Marie Camille Marcelle Blandin, fille de Claude Henri Blandin, receveur de l’enregistrement. Après avoir suivi des études secondaires au collège Stanislas à Paris, Rieder fut admis à l’École polytechnique en 1890, puis à l’École d’application de l’artillerie et du génie en 1892. Nommé professeur à l’école d’artillerie de la Fère en 1903, il y enseigna jusqu’en 1909 ou il rejoignit le service géographique à l’état-major. En 1912, Rieder fut affecté au Maroc, puis il fut engagé sur le front de Picardie comme colonel « à titre provisoire », commandant l’artillerie de la 17e division. Nommé lieutenant-colonel en 1918, il passa hors cadres commandant le bureau topographique au Maroc en 1919, puis devint directeur du service géographique à Casablanca. Colonel en 1922, Rieder fut muté à Paris au service géographique de l’Armée. Commandant par intérim de l’artillerie de la 11e division en 1926, puis à titre définitif, il fut promu général de brigade en 1927. Placé au cadre de réserve en 1929, il se retira à Strasbourg. Commandeur de la Légion d’honneur (1929).
Archives historiques de l’Armée, IVe série, dossier 70 ; Archives de Kaysersberg, dossier Rieder ; A. Halter, Le général J.-B.-Richard Rieder, Annuaire des quatre Sociétés d’histoire de la vallée de la Weiss (Ammerschwihr-Kaysersberg-Kintzheim-Sigolsheim), 1989.
Francis Lichtlé (1998)
