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RICHSHOFFER Jean

Négociant et ammeistre (★ Strasbourg 10.7.1597 † 21.2.1672).

Fils de Johann Richshoffer, sénateur, et de Catharina Saahl. Cousin d’Ambrosius Richshoffer ©. ∞ I 17.3.1629 Agnès Guischart, fille du négociant François Guischart ∞ II 6.5.1634 à Strasbourg, Temple Neuf, Suzanne Ringler, fille de Daniel Ringler. Après des études au Gymnase, il fut envoyé par ses parents dans la famille de Daniel La Fosche à Bar-le-Duc pour y parfaire sa connaissance de la langue française. Rentré à Strasbourg en 1615, il travailla pendant quatre ans dans l’entreprise de Claude Bitton, puis, il s’établit à son compte dans la maison de l’ancien ammeistre Luc Messinger. inscrit à la tribu du Miroir en 1623, Richshoffer occupa successivement de nombreuses fonctions à la ville de Strasbourg avant d’être élu ammeistre en 1659 et réélu en 1665 et 1671. Deux fils de Jean Richshoffer, Daniel et Jean- Jacques, occupèrent également les fonctions d’ammeistre. Le premier est l’un des signataires de la capitulation de Strasbourg en 1681, le second se convertit au catholicisme en 1691 avant d’être élu ammeistre en 1713 et 1719.

Archives municipales de Strasbourg, Archives du Chapitre de Saint-Thomas, déposées aux Archives municipales de Strasbourg, 447, n° 74 : discours funèbre de Jean Richshoffer ; Fonds Hoffmann : notes sur la famille Richshoffer ; Collection de généalogies Raeuber, n° 556 : Richshoffer ; D. Martin, Parlement Nouveau…, Strasbourg, 1637, réédition dans Ch. Nerlinger, La vie à Strasbourg au commencement du XVIIe siècle, Belfort, 1899 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 571.

François Schwicker (1998)