Enseignant (★ Strasbourg 10.8.1807 † Strasbourg 22.9.1852).
Fils de François Henri Redslob ©. &infin 11.7.1835 à Strasbourg Sophie Amélie Oppermann (★ Strasbourg 11.7.1811), fille d’un pharmacien. Élève du séminaire protestant en 1824, puis études en théologie à Strasbourg de 1826 à 1835, interrompues par des voyages et des séjours en Allemagne (Halle, Munich), à Paris et en Angleterre. Docteur en 1839 (thèse: De la conviction religieuse d’après ses sources et sa nature). Fondateur avec son ami Heim et directeur de la Société philologique (1831-1834), prédicateur libre à Strasbourg (1835-1841), professeur au Gymnase (1832-1852) et d’allemand au séminaire (1848-1852), où il était entré dès 1836, comme chargé de cours de psychologie et de morale.
Über den Glauben an den Menschen und an dessen höchste sittliche Bestimmung, Heidelberg, s.d.; Von der religiösen Überzeugung, Karlsruhe, 1847.
Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 512 ; Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, p. 428.
Deux autres membres de la famille se sont distingués comme pasteurs : Geoffroi Frédéric (★ Strasbourg 4.1.1806 † Strasbourg 14.6.1871), fils de Jean Georges Frédéric Redslob, marchand de cuirs, et de Suzanne Catherine Wild, qui exerça à Strasbourg (Saint-Guillaume, aumôneries de l’hôpital et de l’orphelinat municipal) et Jules Auguste (★Strasbourg 14.2.1845 † Strasbourg 19.8.1905), fils de Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs, et de Caroline Sophie Redslob, ? 19.8.1873 à Strasbourg Marguerite Émilie Dietz, fille d’entrepreneur : il fit toute sa carrière à Strasbourg, principalement à Saint-Guillaume. Il est le père de Robert Redslob ©.
Christian Wolff (1997)
