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REBSTOCK Maria Magdalena

Abbesse d’Andlau (★ Masevaux vers 1540 † Honcourt 30.12.1609).

Fille de Gabriel Rebstock (selon J. Rietsch, p. 441) ou de Hans Diebold Rebstock, bailli épiscopal de Benfeld (selon Kindler von Knobloch, p. 366). Après le décès prématuré de son père, son tuteur Rudolf von Neuenstein lui obtint une prébende au chapitre noble de Masevaux. Succédant à Cordula von Krotzingen à la tête de l’abbaye d’Andlau en 1572, elle trouva cette dernière dans un état déplorable. Elle commença par restaurer les bâtiments ruinés, à assainir les finances de l’abbaye, à appeler de nouvelles moniales, à engager des ecclésiastiques fidèles à leur vocation et à leurs devoirs pour assurer le service divin. Sa ténacité et sa persévérance réussirent avec l’appui de l’empereur Rodolphe II et de l’évêque de Strasbourg à empêcher les nobles d’Andlau © à introduire le luthéranisme à l’abbaye et à l’église paroissiale.

Glöckler, Die Abtei Andlau 880-1790, Strasbourg, 1880; A. Overmann, « Die Reichsritterschaft im Unterelsass bis zum Beginn des dreissigjährigen Krieges », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 51, 1897, p. 44-46; J. Rietsch, « Maria Magdalena Rebstock, eine elsässische Klosterfrau aus der Reformationszeit », Strassburger Diôzesanblatt, 1909, p. 440-457, 491-499; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 510-511; J. Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch, t. 3, 1919, p. 366; E. Bécourt, « La Réforme à Andlau », Revue d’Alsace, 79, 1932, p. 3-12, 109-117, 329-334, 438 »-447; A. Brackmann, Germania pontificia, III, Berlin, 1935, p. 39-43; A. Martiny, Sainte Richarde, 1982, p. 159-168.

† François-Joseph Fuchs (1997)