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REBERT Alfred Charles

Résistant. Fabricant de biscuits à Sainte-Marie-aux-Mines ( 11.1.1901 † ?). Il quitta avec son épouse sa ville natale le 15 juin 1940 et, après un bref séjour à Clermont-Ferrand, il s’établit à Toulouse. Avec d’autres réfugiés, il créa l’Amicale des alsaciens-lorrains en Haute-Garonne dont il fut secrétaire. Cette Amicale constitua le 22 novembre 1940, avec celle de Clermont-Ferrand, le Groupement d’entr’aide des réfugiés Alsaciens-Lorrains (GERAL). Rebert en fut nommé secrétaire général. Il s’engagea également dans les organisations de la Résistance. Par précaution, il s’établit avec son épouse dans la région lyonnaise, à Ampuis. Il devint chef du Centre lyonnais. Suspect à la police de Vichy, il fut arrêté le 20 juin 1942 à Toulouse. Mis en prison à Riom et accusé de menées antinationales et d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État, la police ayant découvert des armes et un poste émetteur  janvier 1.1943 ; Rebert fut condamné à 18 mois de prison et à la confiscation de ses biens. Il parvint à s’évader avec quelques camarades. Il s’enfuit en Espagne, mais arrêté par les carabiniers espagnols, il fut envoyé au camp de regroupement de Molinarde Carranza. Après neuf semaines, il fut libéré grâce à l’intermédiaire de la Croix-Rouge d’Alger. Il se plaça au service du Comité français de la Libération et fut envoyé à Paris où le général Maurice Chevence-Bertin le chargea d’œuvrer au sein du Mouvement de la Libération nationale. Il en devint après la libération de l’Alsace le délégué départemental pour le Haut-Rhin. Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre (1939) avec palmes (1944), Médaille de la Résistance française.

Dernières Nouvelles du Haut-Rhin 10.6.1945; L’Alsace du 17.10.1948.

† Jean-Pierre Kintz et Roland Mercier (2006)