Artiste-peintre (★ Bordeaux, Gironde, 12.9.1881 † Rambouillet, Yvelines, 11.8.1974, inhumé à Cernay).
Fils de Jean Plantey (★ 1850 † 1912), marchand de bois, puis armateur à Bordeaux, et de Pétronille Suzanne Arnaudin (★ 1856 † 1928). ∞ I 14.9.1918 à Bordeaux Jeanne Charpentier (★ Paris, 8e, 17.6.1889 † Mulhouse 31.5.1922, inhumée à Cernay); sans postérité ? II 16.6.1923 à Cernay (mariage religieux le 18.10.1923 à Bordeaux) Marguerite Hilda Stehelin (? Cernay 24.7.1898 † Rambouillet 30.12.1985, inhumée à Cernay), artiste-peintre et dessinatrice, fille de Georges Édouard Stehelin (★ 1863 † 1937), maître des forges à Bitschwiller-les-Thann puis textilien, responsable de la société Stehelin-Scheurer et C’e, et de sa première épouse Blanche Gabrielle Strohl (★ 1864 † 1908); 3 enfants. Élève à l’École des Beaux- Arts de Bordeaux, puis à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris où il suivit les cours de Jérôme Ferrier. Lauréat des prix Chenevard (1907 et 1910) et Rosa Bonheur (1958). En 1912, il séjourna à la villa Médicis à Rome. Durant la Première Guerre mondiale, il prit part à la bataille de Verdun et fut blessé en Argonne. Portraitiste, paysagiste et graveur, il retourna, après avoir séjourné à Paris, à Pessac, Gironde, où il peignit, avec son ami Rogano, la coupole du Grand-Théâtre de Bordeaux. Puis il s’installa à Mulhouse (1919), Brunstatt (1924), à Riedisheim (1928) et de nouveau à Mulhouse (1937). Il commença sa carrière alsacienne en tant que professeur de dessin au collège de Mulhouse, puis à la Société industrielle de la ville, avant d’en devenir le directeur. Conservateur du Musée des Beaux-Arts de Mulhouse. En 1939, il alla, avec sa famille, se réfugier à Pessac, Gironde, et ne revint à Cernay, dans la propriété Stehelin, qu’après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il y resta jusqu’en 1952, puis il alla s’établir définitivement à Rambouillet, où il mourut. Il prit part à de nombreuses expositions et salons d’arts, parmi lesquels nous citerons le Salon des artistes français de 1908, où il obtint la médaille de 3e classe, puis de 1910 à 1932, année où lui fut décernée la médaille d’Or, et enfin de 1933 à 1937, où il fut classé hors-concours, le Salon des indépendants de 1910, le Salon du palais du Rhin de Strasbourg, en compagnie des Artistes de l’Est, en 1924-1925, la galerie Gangloff de Mulhouse en 1930, le premier Salon d’art contemporain de Mulhouse en 1952, de Belfort, de Besançon, de Bordeaux.
État signalétique et services, archives des Armées, Pau ; François Lotz (en collabor. avec J. Fuchs, L. Kieffer, R. Metz), Artistes-peintres alsaciens de jadis et de naguère 1880-1982, Kaysersberg 1987 ; Répertoire des artistes d’Alsace.