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PICARD Maurice Alfred

Homme politique, administrateur, (C) (★ Strasbourg 21.12.1844 † Paris 8.3.1913).

Fils de Maurice Picard inspecteur du Télégraphe, et de Catherine Frouard. Scolarité à Strasbourg et Colmar. Sorti premier de l’École polytechnique (64) dans le corps des Ponts et chaussées, il fit une brillante carrière d’ingénieur en Orient, à Metz et à Nancy. En 1880, il fut nommé directeur du cabinet au ministère des Travaux publics. L’année suivante, on lui confia la direction des routes et de la navigation, puis celle des Chemins de fer (1882), enfin la direction générale des Ponts et chaussées (1883). Conseiller d’État dès 1882, il devint président de section au Conseil d’État (1886), puis vice-président (1912). Président des jurys à l’Exposition universelle de 1889, il se distingua comme commissaire général de l’Exposition universelle de 1900. Membre de l’Institut en 1902 (Académie des Sciences), il fit encore sous Clemenceau un bref passage au ministère de la Marine (1908-1909). Mais le Parlement refusa les crédits spéciaux qu’il demandait, d’où la démission du cabinet. Grand-croix de la Légion d’honneur (1900).

Les Chemins de fer français (1883), Le Traité des eaux (1890) ou Le bilan d’un siècle, achevé en 1907.

Archives municipales de Strasbourg, état-civil, Fonds Hoffmann; La grande encyclopédie, t. 26, p. 849; Nouveau Larousse illustré,t. 6, 1908, p. 870; Journal d’Alsace-Lorraine du 23.10.1923; Alfred Picard, Cérémonie d’inauguration de la plaque commémorative de sa naissance, Strasbourg, 1923, Paris, 1924.

Théodore Rieger (1997)