Général de division et sénateur, (C) (★ Huningue 3.4.1787 † Paris 22.11.1862). Fils naturel de Madeleine Walter, reconnu par Michel Ordener, alors maréchal des logis au régiment de Cévennes. ∞ 4.2.1815 à Paris Pauline Legoues. Entré au service au 11e régiment à cheval et admis à l’École spéciale de Guerre, d’où il sortit sous-lieutenant. Lieutenant, il devint aide de camp de son père en 1805 et du général Duroc en 1806. Chef d’escadron au 7e régiment de Cuirassiers en 1809, colonel du 30e régiment de Dragons en 1812 et du 15e Dragons en 1814, et pendant les Cent-Jours colonel du 1er Cuirassier. Licencié et admis en demi-solde le 17 novembre 1815. Il ne reprit de l’activité qu’à l’avènement de Louis-Philippe en 1830 comme commandant du 1er régiment de Cuirassiers, puis, à sa nomination au grade de général de brigade, passa au commandement du département de Maine-et-Loire en 1831, puis chargé de l’inspection de la 6e légion de Gendarmerie en 1839. Général de division le 22 avril 1846, inspecteur général de cavalerie en 1845, commandant la 14e division militaire à Rouen et la 16e division à Caen en 1848. Mis en disponibilité le 12 janvier 1852, retraité le 3 mai 1852, il fut relevé et placé, sur sa demande, dans la section de réserve de l’État-Major général de l’Armée le 1er janvier 1853. Partisan du prince Louis-Napoléon, Ordener siégea à partir du 26 janvier 1852 au Sénat dans la majorité dynastique. Grand officier de la Légion d’honneur le 24 octobre 1848.
Archives historiques de l’Armée, IIe série, dossier 1194; Robert, dir., Dictionnaire des Parlementaires français comprenant tous les membres des Assemblées françaises et tous les ministres français 1789-1889, IV, 1891, p.517; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t.2, 1910, p.404; G. Baud, «Michel Ordener, un illustre enfant de Huningue», Huningue information, 1984-1985, n°4, p.3; A. Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens…, Colmar, 1994, p.248-249.
† Alphonse Halter (1996)
