Skip to main content

ODILE, ODILIA, OT(T)ILIA (Sainte)

Abbesse de Hohenbourg, ancienne appellation de l’actuel Mont Sainte-Odile, (appelé Sankt Odilien Berg à la fin du XVe siècle traduit par Mont Sainte-Odile depuis le XVIIIe siècle), (★ probablement Hohenbourg vers 660 † Hohenbourg vers 720: selon la charte datée du 11.12.723 et émise par ses neveux, le duc Luitfrid et le domesticus Eberhard, pour le monastère de Honau (Bruckner n°103), sa nièce Eugénie © lui succéda à cette date comme abbesse de Hohenbourg). Fille du duc d’Alsace Adalric ou Etichon († vers 700) © et de son épouse Bereswinde († vers 690?) ©. Les documents historiques fiables sur la biographie d’Odile sont rares. L’existence d’un monastère de femmes à l’intérieur du château-fort de Hohenbourg est attestée pour la première fois par une charte authentique en 783 (Bruckner n°302). La Vie de sainte Odile reste la seule source originelle pour la biographie de sainte Odile. Le manuscrit le plus ancien de cette Vie, conservé au chapitre de Saint-Gall, remonte au plus tard à la fin du Xe siècle. Les érudits admettent en général que cette Vie a été composée autour de l’an 900 par un prêtre ou un religieux de Hohenbourg même. Si la rédaction est postérieure de près de deux siècles aux événements qu’elle rapporte, cette Vie transmet néanmoins la tradition orale et domestique de la communauté des religieuses de Hohenbourg: en tant que tel, ce document hagiographique véhicule des éléments historiques antérieurs. Selon le genre propre à l’hagiographie, cette Vie mélange à des mystifications légendaires indéniables quelques faits biographiques authentiques. En raison de cet enchevêtrement d’histoire et de légende, la Vie de sainte Odile doit être soumise à deux analyses parallèles: l’une, textuelle et interprétative, dissocie avec une certaine probabilité le noyau historique des enjolivures imaginaires; l’autre, contextuelle et comparative, situe l’existence d’Odile dans le cadre historique de son temps. Une meilleure connaissance du milieu politico-religieux de la seconde moitié du VIIe et du début du VIIIe siècle permet de faire cadrer de manière assez cohérente les données de cette Vie avec le contexte politique, social, ecclésial et monastique de son époque.

Une Étichonide

Selon une tradition bien établie, Odile était la fille du duc Adalric ou Étich(o), et de la noble Persinda ou Bereswinda. Les ascendants d’Adalric appartenaient à la haute aristocratie mérovingienne et peut-être à sa branche austrasienne. Sa mère fut parente à un degré difficile à établir (tante? nièce?) de saint Léger ©. Dans les marches orientales du royaume franc, face aux Alamans sur l’autre côté du Rhin, le duché d’Alsace fut gouverné pendant trois générations par des parents directs d’Odile: son père Adalric († v.700), son frère Adalbert († 722-723), son neveu Luitfrid jusqu’à l’intégration du duché d’Alsace dans le royaume d’Austrasie vers 750. Eberhard, un autre de ses neveux, fut d’abord domesticus, chargé de l’administration du fisc royal dans tout le duché d’Alsace, puis, vers 728, comes, c’est-à-dire inspecteur de la justice et de l’administration ducales, avant d’entrer, après le décès de sa première épouse Hiltrudis, et sans doute aussi de sa seconde femme Theutila, à l’abbaye de Remiremont, pour y mourir vers 747 en simple moine. Les Étichonides formaient une importante dynastie aristocratique: fortement soudés à l’intérieur de leur clan, ils touchaient par leurs alliances et leurs relations aux plus hautes sphères du royaume. Face à un pouvoir royal divisé, ils détenaient toute la puissance politique, administrative et judiciaire dans le duché d’Alsace. En fondant directement des monastères familiaux, comme Hohenbourg, Ebersmunster, Honau ou Saint-Étienne à Strasbourg ou en soutenant par leurs libéralités d’autres, comme Murbach ou Wissembourg, ils favorisaient certes la diffusion du christianisme dans les campagnes, mais ils verrouillaient aussi leur puissance temporelle par un surcroît d’influence religieuse, aux dépens d’une autorité épiscopale encore trop faible. De haute extraction franque, Odile avait de qui tenir!

Religieuse et abbesse

Dès avant la naissance d’Odile, Aldaric nourrissait le désir de mener une vie religieuse, bien qu’il vécût sous l’habit laïc (Vie, c. 1). Sa brutalité naturelle ne l’empêchait pas de réunir quelques moines irlandais ou iro-mérovingiens dans sa forteresse de Hohenbourg. À sa fille Odile de retour d’exil, il remit «le monastère avec toutes ses dépendances» (Vie, c. 11). Cette expression laisse entendre que le monastère de Hohenbourg existait, à l’usage de quelques moines pérégrinants, dès avant le retour d’Odile au domicile familial. Il semble donc que l’idée d’établir une communauté religieuse à l’intérieur du château fort de Hohenbourg ait d’abord été conçue par le duc Adalric lui-même. La cécité d’Odile, sa fille, avait fortement contrarié ses desseins. Selon la Vie (c. 3 à 6), Odile, née aveugle, suscita par cette infirmité le courroux de son père. Elle fut confiée à une nourrice, puis cachée dans un monastère du nom de Palma ou de Balma où elle recouvra la vue lors de son baptême. Qu’y a-t-il d’historique et de légendaire dans ces affirmations? De soi, l’historicité de la guérison miraculeuse de la cécité de naissance n’est pas exclue à priori. Mais dans le cas concret, un double soupçon plane sur son authenticité:
a) D’après la Vie (c. 23) et les plus anciens calendriers du diocèse de Strasbourg du XIe-XIIe siècle (Barth, Archiv für elsässische Kirchengeschichte, 3, 1928, p.1-21), le jour du décès d’Odile, qui est devenu le jour de sa fête liturgique (13 décembre) —à moins que la date de son décès ait été déduite de son jour de fête?—, coïncide avec le jour de la célébration de sainte Lucie, inscrite d’après le Martyrologehiéronymien (Ve s.) pareillement au 13décembre. Or sainte Lucie passait aussi pour une guérisseuse des maladies d’yeux. Dès lors la question se pose: n’y a-t-il pas eu transfert inconscient de cette activité miraculeuse de sainte Lucie à sainte Odile, puis invention de toutes pièces d’une guérison miraculeuse d’Odile au baptême pour justifier un culte déjà existant? La question reste sans réponse; mais elle doit être posée dans un souci d’honnêteté historique. Les glissements de vénération ou de miracle d’un(e) saint(e) à un(e) autre n’ont rien d’exceptionnel en hagiographie. Soit dit en passant, même si la guérison miraculeuse d’Odile lors de son baptême était purement légendaire, cela n’enlèverait rien à la légitimité de son culte. Celui-ci, étant de dulie, s’adresse en dernière instance à Dieu à l’occasion de ses saints. L’esprit moderne, devenu plus critique, restreint le culte des saints à des personnes ou à des faits exclusivement historiques. La mentalité archaïque et mythique du haut Moyen Age restait incapable de faire la distinction entre un fait strictement historique et une invention purement légendaire.
b) La Vie (c. 4 à 6) amalgame le baptême, suivi de sa catéchèse post-baptismale à la profession religieuse, précédé du noviciat monastique. Dès son baptême, Odile fut consacrée «vierge du Christ». «Encore néophyte, elle s’appliqua à la lecture des saintes Écritures, se montra vigilante dans la prière, mena une vie simple et pauvre, donna le surplus en aumônes, s’engagea dans la milice du Christ et tendit de toutes ses forces à la rencontre avec le Christ, son Époux céleste». Le simple baptême n’incluait pas un tel engagement! Alors, une question se pose: l’hagiographe n’a-t-il pas substitué, fût-ce involontairement, la profession monastique, interprétée souvent comme un second baptême, à son baptême sacramentel initial? Ici encore, le manque de sources fiables ne permet pas de donner une réponse définitive. Dans la Vie de sainte Odile, le vécu historique et l’amplification légendaire s’entremêlent inextricablement.
La localisation du monastère de Palma ou de Balma n’est guère évidente non plus. À défaut de mieux, on l’identifie avec l’abbaye de Baume-les-Dames (Doubs). Mais les origines de cet établissement restent des plus obscures: mentionné au début du VIIe siècle, peu après 631-632, ce monastère aurait été fondé par l’abbé Waldebert, second successeur de saint Colomban à Luxeuil. C’est là, peut-être, qu’Odile s’initia aux observances monastiques colombano-bénédictines qu’elle introduisit ensuite à Hohenbourg.
Le rayonnement charismatique d’Odile attira de nombreux disciples et des pèlerins. Devenue mère spirituelle d’environ 130 moniales (c. 13), Odile porta le titre d’abbesse. Pour accueillir les hôtes, les pauvres et les malades et leur éviter la pénible montée au sommet de la montagne, Odile fit construire dans le creux de la vallée l’inferior ou Niedermünster. À cette occasion, Odile aurait demandé à ses consœurs de choisir entre la vie monastique et la vie canoniale; La communauté aurait opté en faveur de cette dernière (c. 16). Ce choix ne pouvait intervenir qu’après les synodes d’Aix-la-Chapelle de 816 et de 817, qui tranchèrent entre les deux genres de vie religieuse. Le passage provient donc d’une interpolation posthume.

D’une communauté monastique féminine iro-mérovingienne d’observance colombano-bénédictine

Cette communauté de moniales vécut dans des lieux spécialement aménagés à l’intérieur du château fort (urbs) de Hohenbourg: l’abbaye fondée par Odile restait au moins jusqu’au début du XIIe siècle un monastère castral. Plusieurs indications de la Vie de sainte Odile laissent entrevoir que l’observance monastique primitive relevait du monachisme iro-mérovingien et qu’elle se rattachait au mouvement colombanien diffusé à partir de l’abbaye de Luxeuil et de Remiremont. Par monachisme iro-mérovingien, il faut entendre la forme concrète que prit la vie monastique, lorsque l’aristocratie mérovingienne, convertie à la foi chrétienne par la prédication de saint Colomban et de ses disciples, envoya massivement ses fils et ses filles dans ce qu’on appellera plus tard les cloîtres. Cette observance était régie par la Règle mixte, dite de saint Colomban et de saint Benoît, car elle tempérait l’austérité ascétique de la première par l’influence spirituelle de la seconde. Sous l’abbatiat d’Odile, la pérégrination de moines et de moinesses venus de la Scottia, l’actuelle Irlande, et des îles britanniques resta encore une pratique courante (c. 3, 7, 9, 16). À côté de la communauté féminine vécut un petit groupe de moines et de prêtres (c. 16): la fondation d’Odile était un monastère double ou jumelé. L’office choral comprenait la laus perennis ou la louange perpétuelle: des équipes alternatives se relayaient à l’église pour chanter les psaumes de manière quasi continuelle. L’ascèse monastique incluait une austère pénitence. Le désir de la solitude érémitique se doublait de l’accueil caritatif des pèlerins, des pauvres et des malades. Depuis la rédaction de la Vie jusqu’à nos jours une abondante légende hagiographique s’est superposée à l’humble biographie historique. Odile acquit ainsi une existence seconde, médiatique, selon des divers temps et milieux. D’Alsace, Odile ne cesse de focaliser les aspirations religieuses, politiques et culturelles de sa province.

Sources

1) Vie de sainte Odile: Mabillon, Acta Sanctorum OSB, III/2, Paris, 1672 (d’après un seul manuscrit); Chr. Pfister, Analecta bollandiana, 13, 1894, p.5-32; W. Levison, Monumenta Germaniae Historica, SS rer. mer., 6, 1913, p.24-50. Sur les autres éditions, cf. Bibliotheca hagiographies, latina, 1898; Supplementum, 1911; Novum supplementum, 1986, n°6272-6274. Traduction allemande: Albrecht, History von Hohenburg, 1751, p.110-126.
2) Le prétendu Testament de sainte Odile est un faux du XIIe siècle: Albrecht (éd.), History von Hohenburg, 1751, Probationes, p.1-2, et traduction allemande, p.238-248; Schoepflin, Alsatia diplomatica, I, 1772, n°24, p.28; Grandidier, Histoire de l’Église de Strasbourg, PJ n°25, p.42-44 (falsification de Grandidier!), PJ n°26, p.45-46 (faux authentique!).

Bibliographie

Odile en particulier

Chr. Pfister, Le duché mérovingien d’Alsace et la légende de sainte Odile, Paris, 1892; A.-M.-P. Ingold, «Sainte Odile était-elle bénédictine ou chanoinesse?», Miscellanea Alsatica, 2e série, Colmar, 1895, p.133-136; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t.2, 1910, p.395-396; G. Wagner, Untersuchungen über die Standesverhältnisse elsässischer Klöster, Strasbourg, 1911, p.51-82; Chr. Pfister, «La légende de sainte Odile», Pages alsaciennes, Paris, 1927, p.87-119; J.Clauss, Die Heiligen des Elsass, Düsseldorf, 1935, p.100-106; M. Barth, Die heilige Odilia, Schutzherrin des Elsass. Ihr Kult in Volk und Kirche, 2vol., Strasbourg, 1938; Büttner, Geschichtedes Elsass, 1939, 2e éd. 1991, p.76-77, passim; A.-M. Burg, «Quelle règle sainte Odile introduisait-elle à Hohenbourg?», Archives de l’Église d’Alsace, 23, 2e série 7, 1956, p.123-124; G.-J. Uhry, Le Mont Sainte-Odile au Moyen âge. Histoire de l’abbaye de Hohenbourg, Strasbourg, 1967; Lexikon für Theologie und Kirche, art. Odilia, t.VII, 1968, p.1096; Encyclopédie de l’Alsace, IX, art. Niedermunster, 1984, p.5546-5547; art. Odile, ibidem, p.5651-5652; ibidem, XI, art. Sainte-Odile (Mont), 1985, p.6613-6619; R. Bornert, «Qui était sainte Odile?», Annuaire de la Société d’histoire et d’archéologie de Dambach, Barr, Obernai (à paraître).

Les Étichonides en général

F. Kiener, «Le duc Étichon et les Étichonides», Mélanges 1945. I. Études alsatiques, Paris, 1946, p.57-64; L. Levillain, «L’Alsace et les origines lointaines de la Maison de France», Revue d’Alsace, 87, 1947, p.175-195, 257-272; F. Vollmer, «Die Etichonen. Ein Beitrag zur Frage der Kontinuität früher Adelsfamilien», Studien und Vorarbeiten zur Geschichte des grossfränkischen und frühdeutschen Adels, G. Tellenbach (éd.), Fribourg-en-Br., 1957, p.137-184; A.-M. Burg, Le duché d’Alsace au temps de sainte Odile, Woerth, 1959 (2e éd. Paris, 1987); idem, «Das elsässische Herzogtum», Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 117, NF 78, 1969, p.83-95; Ch.Wilsdorf, «Le monasterium Scottorum de Honau et la famille des ducs d’Alsace au VIIIe s.», Francia 3, 1975, p.16-87 =Annuaire de la société d’histoire et d’archéologie du Ried-Nord, 1994, p.15-118.

Archéologie de la Hohenbourg

E. Pétry, R. Will, Le Mont Sainte-Odile (Bas-Rhin), Paris, 1988 (bibliographie antérieure); Chr. Wilsdorf, «Les très anciennes forteresses du Mont Sainte-Odile et de Frankenbourg dans les textes du Moyen Âge», Cahiers alsaciens d’archéologie, d’art et d’histoire, 36, 1993, p.207-210.

Monachisme iro-mérovingien

a)en général
Fr. Prinz, Frühes Mönchtum im Frankenreich. Kultur und Gesellschaft in Gallien, den Rheinlanden und Bayern am Beispiel der monastischen Entwicklung (4. bis 8. Jh.), Munich-Vienne, 1965; G. Moyse, «Les origine du monachisme dans le diocèse de Besançon (Ve-Xe siècles)», Bibliothèque de l’École des chartes 131, 1973, p.21-104, 369-485; Fr. Prinz, Monachesimo iro-franco, Dizionario degli Istituti di perfezione, V, Rome, 1978, p.14-17; G. Moyse, «Monachisme et réglementation monastique en Gaule avant Benoît d’Aniane», Sous la règle de saint Benoît. Structures monastiques et sociétés en France du Moyen Âge à l’époque moderne, Genève, 1982, p.3-19 (École pratique des hautes études, IVe Section: sciences historiques et philologiques, V. Hautes études médiévales et modernes, 47); H. Löwe (ed.), Die Iren und Europa im früheren Mittelalter, 2 vol., Stuttgart, 1982; Fr. Prinz, «Grundzüge der Entfaltung des abendländischen Mönchtums bis zu Karl dem Grossen», Studien und Mitteilungen zur Geschichte des Benediktiner-Ordens 102, 1991, p.209-230.
b)Monachisme féminin
J.-M. Guillaume, «Les abbayes de femmes en pays francs, des origines à la fin du VIIe siècle», Remiremont, l’abbaye et la ville, M. Parisse (éd.), Nancy, 1980, p.29-46; M. Parisse, Les nonnes au Moyen Age, Le Puy, 1983; idem, «Le «monachisme» féminin en Alsace des origines au XIIe siècle», Le codex Guta-Sintram. Manuscrit 37 de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Strasbourg, B. Weiss (ed.), Lucerne-Strasbourg, 1983, p.31-36; M. Gaillard, «Les fondations d’abbayes féminines dans le nord et l’est de la Gaule de la fin du VIe à la fin du Xe siècle», Revue d’histoire de l’Église de France, 76, 1990, p.5-20; G. Muschiol, Famula Dei. Zur Liturgie in merovingischen Frauenklöstern, Munster en W., 1994.
c)Les monastères «doubles»
U. Berliere, «Les monastères doubles aux XIIe et XIIIe siècles», Académie royale de Belgique. Classe des lettres et des sciences morales et politiques 18, 1923, 3-32, p.12; S. Hilpisch, Die Doppelklöster. Entstehung und Organisation, Münster en W., 1928; D. Müller, «Die «andere Seite»: Religiöser Aufbruch von Frauen in der irisch-fränkischen Missionierung», Würzburger Diözesan-Geschichtsblätter 51, 1989, p.71-78; D. Gilomen-Schenkel, «Das Doppelkloster – eine verschwiegene Institution», Studien und Mitteilungen zur Geschichte des Benediktinerordens 101, 1990, p.197-211; Doppelklöster und andere Formen der Symbiose männlicher und weiblicher Religiosen in Mittelalter, K. Elm, M. Parisse, Berlin, 1992 (Berliner historische Studien, 18; Ordenstudien, 8).

Développement du culte et de la légende

M. Barth, Die Heilige Odilia, 1938 (bibliographie); J. Legros, Le Mont Sainte-Odile, une énigme, Paris, 1974; idem, Le Mont Sainte-Odile, reflet de l’histoire d’Alsace, Colmar, 1974; idem, Le Mont Sainte-Odile, Paris, 1988. Pour la bibliographie courante, cf. Minitel 3615, BNU, Odile: 53 réponses au 1er mars 1995.

Iconographie

M. Barth, Die Heilige Odilia, II, illustrations, n°4 à 67; G. J. Uhry, Le Mont Sainte-Odile au Moyen Age, 1967, planche I-XII, Lexikon der christlichen Ikonographie, VIII, 1994, c. 76-79. Représentations anciennes: stèle historiée du XIIe siècle dans le cloître du Mont Ste-Odile (cf. art. Léger, p.2280); Hortus deliciarum, E. Green (éd.), f. 322v, t.1, n°331, t.2, pl.153; H. Gebwiler, Ein schöne… hystorie… der heiligen junckfrawen Otilie, 1521, tableau généalogique des Étichonides.

René Bornert (1996)