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OBERLÉ François Antoine (en religion Père Clément)

Provincial des Augustins, (C) (★ Sélestat 5.7.1732 † Wissembourg 24.11.1810). Fils de Jean Oberlé, bourgeois de la ville, et d’Anne Marie Glad. Après avoir fait profession au couvent des Augustins de Ribeauvillé en 1749, il fut ordonné prêtre en 1753; professeur au couvent de son ordre à Wissembourg en 1758. Il devint secrétaire de l’ordre de 1765 à 1767, accompagnant le provincial Ambroise Vogel dans ses visites annuelles et rédigeant ses procès-verbaux. Prieur de Ribeauvillé de 1772 à 1774, il devint provincial de l’ordre de 1784 à 1788. Le 5 août 1791, le Directoire du département du Haut-Rhin lui refusa de pouvoir demeurer à Ribeauvillé. Il émigra alors et se rendit à Mannheim, où il exerça les fonctions de chapelain de l’électeur de Bavière. Rentré en Alsace à la réorganisation du diocèse, il se rendit d’abord à Sélestat en 1802, puis se retira à Wissembourg.
Auteur de deux tragédies: Mennas Deo constans, 1756 (Bibliothèque humaniste de Sélestat, Ms 429), et Capitale Ninicidium, 1760 (Bibliothèque humaniste de Sélestat, Ms 194).
A. Sieffert, «Prêtres et religieux à Mannheim», Archives de l’Église d’Alsace, 19, 1949-1950, p.395; J. Joachim, Dictionnaire du clergé régulier et séculier du Haut-Rhin pendant la Révolution, Bibliothèque municipale de Colmar, Ms 972, p.1194; J. Gesterkamp, Liber mortuorum. Die Verstorbenen der Rheinischschwäbischen Augustinerprovinz und der neuendeutschen Ordensprovinz (1650-1950), Wurzbourg, 1972, n°947; Cl. Muller, Les Augustins d’Alsace dans la tourmente révolutionnaire, Langres, 1991, p.97-103.

Claude Muller (1996)