Général, (C) (★ Thionville, Moselle, 17.4.1768 † Versailles 27.1.1848).
Fils de Christophe Merlin, huissier et procureur du bailliage de Thionville, et d’Élisabeth Augustin. Exerça un temps les fonctions de clerc dans l’étude de son père. S’engagea au Royal-Cravates en 1787.
Lieutenant à l’armée des Ardennes en 1792, capitaine à l’armée du Rhin en 1793 et chef d’escadrons dans la garde du Directoire en 1797. Chef de brigade du 8e régiment de Cavalerie le 20 novembre 1799 à l’armée du Rhin-et-Danube, passé à l’armée d’Italie en 1805 et à l’armée d’Espagne en 1806. A la Grande Armée la même année, il servit en Prusse, en Pologne et obtint le titre de baron d’Empire le 28 janvier 1809. Blessé grièvement d’un obus à la bataille d’EssIing le 2 mai 1809, il ne fut plus en mesure de servir dans l’active. Général de brigade le 5 juin 1809, il obtint le commandement du département de l’Yonne le 24 décembre 1810, puis celui de l’Orne le 9 juin 1812. Suspendu de sa fonction après la Seconde Restauration et mis en demi-solde, il fut remis en activité comme lieutenant du roi de 1ère classe commandant la place de Strasbourg le 18 novembre 1818, où il resta jusqu’à son passage à la retraite le 20 juin 1821. Sous le gouvernement de Louis-Philippe, il fut admis au cadre de la réserve le 22 mars 1831 et à la retraite le 1er mai 1832. Le général M. est le frère du général Christophe Antoine comte Merlin et du conventionnel Merlin de Thionville.
Archives historiques de l’Armée, IIe série, dossier 1209 ; Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux… 1792-1814, Paris, 1934, II, p. 183.
† Alphonse Halter (1995)
