Général de brigade aérienne, chef du bureau Organisation, méthodes, informatique et statistiques de l’Armée de l’air (État-Major), (C) (★ Sélestat 7.9.1922). Fils d’Armand Frédéric Émile Mathiot (★ Villars-les-Blamont, Doubs, 23.11.1900 † Sélestat 25.5.1988), sous-officier, et de Marie Jeanne Bauer (★ Sélestat 17.5.1898 † Sélestat 12.7.1987). ∞ 19.10.1946 à Djelfa, Algérie, Christiane Barberousse ; 2 fils. Après des études secondaires au collège Kœberlé à Sélestat, Mathiot a passé les mathématiques élémentaires supérieures et spéciales au lycée Bugeaud d’Alger (1940-1942). En novembre 1942, il a souscrit un engagement dans l’Armée de l’Air. En 1942-1943, il est entré en classe préparatoire aux grandes écoles à Miliana, Algérie, où s’était replié le lycée d’Alger. Reçu au concours de l’École de l’Air en juin 1943, il a été nommé aspirant en janvier 1944 et est parti avec sa promotion aux États-Unis pour y être formé comme navigant dans l’Armée de l’Air. Carrière dans l’aviation de transport en Outre-Mer, Afrique du nord et métropole puis dans l’enseignement militaire aérien. Affecté de 1968 à 1974 à l’État-Major de l’Armée de l’Air à Paris comme second, puis titulaire du Bureau Organisation, méthodes, informatique et statistiques. Promu colonel en juin 1969, il a quitté l’Armée de l’Air comme général de brigade aérienne en congé du personnel navigant en 1974. Officier de la Légion d’honneur.
Renseignements personnels.
Maurice Kubler (1995)
Complément :
† 8 avril 2017 à Versailles.
Le Figaro, 13 avril 2017
Philippe Legin (février 2021)
