Contrôleur général, (C) (★ Strasbourg 14.10.1821 † Paris 9.5.1890).
Fils de Jean Georges Amédée Maritz, entrepreneur de la fonderie royale, et de Marie Benjamine van Solder. 14.2.1867 à Paris Marie de Saint-Gaudens. Sorti de l’École polytechnique et de l’École d’application du Génie de Metz en 1844, Maritz servit en Algérie, puis comme capitaine à la direction du Génie à Haguenau et à Colmar en 1849 et ensuite à Belfort et Metz en 1853 ; il fit la campagne de Crimée du 23 juillet 1855 au 26 septembre 1856. De retour en France, il fut nommé à l’état-major du ministre de la Marine en 1858. Il servit ensuite au Sénégal où il obtint en 1860 le grade de chef de bataillon. Directeur du Génie à Marseille en 1866, puis à Strasbourg, où il servit pendant le siège de la ville, il fut fait prisonnier le 28 septembre 1870. Libéré en mars 1871, il fut confirmé dans son grade de colonel et nommé directeur du Génie à Verdun et à Saint-Mihiel en 1871 et des fortifications de plusieurs place-fortes de l’Est. Général de brigade directeur supérieur du 9e et 12e corps d’armée à Tours en 1882 et commandant supérieur du Génie en Algérie en 1878 et 1879, date de sa nomination comme inspecteur général de première classe (général de division) de l’administration de l’Armée le 25 juin 1883. Admis à la retraite en 1886. Commandeur de la Légion d’honneur le 6 octobre 1875.
Archives historiques de l’Armée, IIe série, dossier 4043.
† Alphonse Halter (1995)