Chirurgien en chef des Hospices civils de Strasbourg, député, (C) (★ Villé 30.3.1776 † Strasbourg 27.5.1853).
Neveu et gendre de François-Laurent Marchal ©. Fils de François Joseph Marchal, procureur du bailliage du comté de Villé, puis receveur de l’enregistrement à Villé, et de Marie Barbe Vonderscher. ∞ 28 thermidor an X (16 août 1802) Marie Anne Marchal, sa cousine, fille de François-Laurent Marchal ©. Chirurgien de 3e classe à l’armée du Rhin du 24 mai 1796 au 21 mai 1801, reçu docteur en médecine le 7 juillet 1802, il devint chirurgien suppléant aux Hospices civils le 28 février 1802 pour succéder à son oncle comme chirurgien en chef le 23 novembre 1814. Depuis le 1er décembre 1814, il occupait également le poste de médecin-chef des prisons civiles ; à ce titre, il laissa une Notice sur les prisons de Strasbourg, suivie de considérations sur l’emprisonnement solitaire et de quelques rapports médicaux adressés à l’autorité (Strasbourg, 1841). Élu adjoint correspondant pour la section de chirurgie à l’Académie de Médecine le 5 juillet 1825, il fut nommé professeur agrégé à la faculté de Strasbourg mais n’accepta pas sa promotion afin de conserver la charge de chirurgien en chef des Hospices civils qu’il occupa jusqu’au 7 octobre 1844. Député libéral : Cent Jours, 1815 et Seconde Restauration, 1816-1819.
F. Wieger, Geschichte der Medicin und ihrer Lehraustalten in Strassburg, 1885, p. 86; Berger-Levrault, Annales des professeurs des académies et universités alsaciennes 1523-1871, Nancy, 1890, p. 158 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 243 ; P. Leuilliot, La première Restauration et les Cent Jours en Alsace, p. 284 et n. 2 ; Idem, L’Alsace au début du XIXe siècle, 1959, passim (voir index) ; Himly, Chronologie de la Basse Alsace, Strasbourg, 1972, p. 72-73.
Théodore Vetter (1995)
