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LUNTSCHUTZ Isaac Jules Horace

Peintre, portraitiste, (I) (★ Romanswiller 25.5.1822 d. Francfort-sur-le-Main, Hesse, 20.3.1893).

Fils de Jonas Isaac Luntschutz, rabbin, et de Frédérique Schuster, petit-fils d’Abraham Isaac Luntschutz 1 © Après des études à Francfort-sur-le-Main, puis à l’École des Beaux-Arts à Paris où il se lia d’amitié avec Gustave Courbet, il s’établit définitivement à Francfort en 1845, où il ne tarda pas à jouir d’une certaine notoriété. Il partageait la table avec Schopenhauer à l’auberge « Zum Englischen Hof » et fit de lui plusieurs portraits (Historisches Museum, Francfort-sur-le-Main). Son ami Courbet vint le voir et resta un certain temps à Francfort, le temps de faire de lui deux portraits connus, respectivement conservés au Städelsches Kunstinstitut à Francfort et au Kunstmuseum de Bâle. Il était aussi lié d’amitié avec l’artiste allemand Hans von Marees (1837-1887), portraitiste et peintre d’histoire qui fit de lui un portrait non localisé. Sa parfaite connaissance de l’allemand et du français lui permit de mener à bien la traduction de l’œuvre de Jean David Passavant, publiée à Paris en 1860 sous le titre Raphaël d’Urbin et son père Giovanni Santi. Chevalier de la Légion d’honneur.

Son frère, Joseph, peintre, portraitiste, (I) (★ Besançon 17.4.1829 d. Paris ?), bien que très actif, n’atteignit jamais la même notoriété de son frère. Son aspect pittoresque lorsqu’il se rendait tous les matins chez les particuliers qui lui avaient demandé de faire leur portrait est souligné par le chroniqueur Coindre.

G. Coindre, Mon vieux Besançon, p. 1023; H. Weizäcker, Kunst und Künstler in Frankfurt am Main, 1907 ; Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, XXIV, 1930, p. 83 (sur H. v. Marées) ; Grosse jüdische national Biographie, VII, 1934, p. 283; Bénézit, Dictionnaire critique… des peintres, sculpteurs, dessinateurs…, VII, p. 21.

Robert Weyl (1995)