Député, conseiller régional (★ Strasbourg 24.12.1953). ∞ 28.5.1976 à Strasbourg Cathy Berger ; 6 enfants.
Etudes au Lycée Kléber de Strasbourg, à l’Ecole polytechnique (1973-1976) et à l’École des Mines de Paris (1976-1979). Nombreuses activités dans les entreprises privées et publiques : De Dietrich, Saint-Gobain, Nickel de Nouvelle-Calédonie, Rhône-Poulenc comme directeur du Plan en 1985-1986, de l’usine de Thann de 1986-1987 et Directeur Général adjoint des usines de Thann et de Mulhouse en 1986-1987. Secrétaire général de la Direction scientifique de Rhône-Poulenc de 1987 à 1990. Directeur général de Lohr (construction métallique de pointe, Hangenbieten), depuis 1990.
Commissaire du gouvernement des Mines de Potasse d’Alsace en 1979-1982. Conseiller technique de Pierre Pflimlin, président du Parlement Européen (1984), puis conseiller technique du Ministre de la Recherche, chargé des affaires internationales (1984-1985). Président de l’Association pour la Recherche et la Technologie en Alsace (1983-1987).
Président du Conseil du Service géologique d’Alsace depuis 1990. Président de TELAL, Société d’économie mixte s’occupant de technologie de pointe. Elu conseiller Régional d’Alsace en mars 1992, second sur la liste Dialogue et Renouveau conduite par Adrien Zeller. Député de la circonscription de Wissembourg depuis 1993.
Dernières Nouvelles d’Alsace des 25.2 et 24.3.1992.
† Jean-Pierre Kintz (1995)
Compléments
Il est vice-président du conseil régional d’Alsace depuis 1996. Réélu député en 1997, puis au premier tour de scrutin le 9 juin 2002, il a présidé la commission d’enquête sur les risques industriels en France après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse en 2001.
Secrétaire général adjoint du Parti radical valoisien de 1994 à 1995, il devient à cette date secrétaire national, puis délégué national aux Affaires internationales en 1997, puis président de ce parti de 1999 à octobre 2003. Il est membre fondateur de l’UMP.
Fin 2004, François Loos a été à l’origine de la création d’un nouveau cercle de réflexion européen à Strasbourg, le Forum Carolus, dont il a confié la création et la direction à Henri de Grossouvre.
À la suite de la victoire de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 2002 et en tant que cofondateur de l’UMP, il devient ministre du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. De mai à juin 2002, il est ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. De juin 2002 à mai 2005, il est ministre délégué au commerce extérieur. Enfin, de mai 2005 à mai 2007, il est ministre délégué à l’industrie dans le gouvernement de Dominique de Villepin.
En juin 2006, François Loos encourage l’adoption d’une loi sur la gratuité des hotlines des fournisseurs d’accès à Internet. En juillet 2006, il met en place le comité industriel ITER, dont le rôle est d’impliquer les industriels français dans le projet de construction du réacteur expérimental de fusion thermonucléaire.
Le 10 juin 2007, il retrouve son siège de député en étant élu dès le premier tour par 57 % des voix. Il a cependant changé de circonscription, passant de la 8e à la 9e circonscription du Bas-Rhin.
Le 3 mars 2008, il est élu à la Présidence de l’EM Strasbourg Business School, seule business school française intégrée à l’université, issue de la fusion de l’IAE Strasbourg et de l’IECS en 2007.
Le 21 décembre 2011, il est nommé président de l’ADEME où il reste jusqu’au 11 février 2013 et abandonne son mandat de député du Bas-Rhin, incompatible avec sa nouvelle fonction. Il reste vice-président de la région Alsace.
En décembre 2012, il rejoint l’Union des démocrates et indépendants (UDI), parti fondé par Jean-Louis Borloo et le 26 janvier 2013 il se déclare candidat à la mairie de Strasbourg, en vue des élections municipales de 2014. En mars 2014, après la défaite, il devient conseiller municipal de Strasbourg.
Le 12 décembre 2014, il est élu à l’unanimité président de Brasseurs de France, à la suite de l’assemblée générale de l’association. Il est réélu à l’unanimité pour un nouveau mandat en décembre 2017.
Gabrielle Claerr-Stamm (octobre 2020)
