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LION Ferdinand René

Homme de lettres, essayiste, (I) (* Mulhouse 11.6.1883 d. Kilchberg, près de Zurich, 21.1.1965). Fils de Henri L., commerçant, et d’Aline Blum. Élève du lycée de Mulhouse, il fréquenta par la suite les universités de Strasbourg, Heidelberg et de Munich. Il entra dans les milieux littéraires de Paris, dont celui de la princesse de Polignac. Il était lié d’amitié à André Gide. A Munich, il fit la connaissance de Thomas Mann. Il écrivit son premier livret Zuleima pour le Mulhousien Henri Bienstock. Il voyagea beaucoup en Italie, revint fréquemment à Mulhouse. De 1937 à 1938, il dirigea avec Thomas Mann la revue Mass und Wert.

Grosse Politik, 1926; Das Geheimnis des Kunstwerkes, 1932; Geschichte biologischge sehen, 1935; Romantikals deutsches Schicksal, 1947; Les rêves de Racine, 1948. Il écrivit plusieurs livrets d’opéras: Cardillac pour Hindemith, Bluthochzeit pour Eugène d’Albert, Abenteuer des Casanovas pour Volkmar Andreae.

Portrait eine sachtzigjährigen Mannes, Neue Zürcher Zeitung du 18.6.1963; Basler National Zeitung du 22.1.1965; Als du 3.2.1965; Ch. Seither, In memoriam, SA, n°13, 1965, p. 114-115; L. Vogt, Fernand Lion, Bulletin des professeurs du lycée de Mulhouse, n°3, 1965-1966, p. 99-103; M. Brion, Ch.Seither, L. Vogt, articles commémoratifs, SA, n°19, 1966,p. 297-324, bibliographie, portrait; EA VIII, 1984, p. 4778.

Raymond Oberlé (1995)