Industriel, publiciste, traducteur, (Pr) (★ Mulhouse 27. 8. 1787 † ? 21. 10. 1865).
Fils de Jean L., pâtissier, et de Judith Hugueny. ∞ 1812 Wilhelmine Lauth, fille de Thomas L. ©. Issu d’une vieille famille mulhousienne originaire du Wurtemberg. Gaspard L., l’ancêtre, fut reçu bourgeois en 1681. Orphelin à l’âge de 10 ans, L. fit des études à Colmar, Bordeaux et Paris. En 1810, il se fixa à Saint-Dié, où il fut l’associé de son oncle Sébastien. Premier adjoint au maire de Saint-Dié de 1816 à 1821. Destitué pour s’être associé à une pétition aux Chambres en vue du respect de la Charte. Retiré des affaires en 1832, établi à Strasbourg en 1836, il ne s’occupa plus que de travaux littéraires. Traducteur des Fables et poésies de Pfeffel, de la ballade Lénore de Bürger, il publia dans la Revue germanique, en 1851, quelques essais poétiques.
A. Stoeber, Alsatia 1862-1867, Mulhouse, 1868, p. 461-463 ; Meyer ; Sitzmann II, 133 ; H. Lehr, Le budget d’un Alsacien d’autrefois, VA, 1932, p. 1-7 ; P. Benoît, Les tissages de l’arrondissement de Saint-Dié de la fin du XVIIIe s. au milieu du XIX » s., Annales de l’Est, 1936, p. 229; EA VIII, 1984, p. 4692.
Raymond Oberlé (1994)
