Graveur sur cuivre, médailleur, dessinateur, (C, puis Pr) (★ Orléans, Loiret, ? 1518 ou 1519 † Paris 1583 ou Strasbourg v. 1595-1598).
Fils du maître de monnaie Christophe D. signalé à Paris en 1540 (?). ∞v. 1555 Marie Ferrant. Sa production, mythologique et allégorique, était alors italianisante, et se rattachait à l’Ecole de Fontainebleau, en particulier pour les portraits de Henri II et d’Ambroise Paré. Calviniste, il dut quitter Paris après la Saint-Barthélemy. D’après l’une de ses gravures, il se trouvait en 1573 à Strasbourg, où il devait prendre contact avec les petits maîtres allemands et faire des emprunts à leur technique. Après un séjour à Augsbourg (1576), il revint à Strasbourg en 1580. Il y réalisa alors les armes de la ville de Strasbourg (Cabinet des Estampes, Paris). D’après Haag, il y travaillait encore vers 1590.
E. et E. Haag, La France protestante, IV, Paris, 1853, p. 224-225; Sitzmann II, 115; Thieme-Becker IX, 1913, p. 2-3; DBF X, 1965, p. 746-747; Bénézit III, p. 459; Livet-Rapp II, 1981, p. 600.
Gérard Cames (1994)