Chroniqueur judiciaire, poète, conteur et romancier d’expression allemande, (Pr) (★ Le Hohwald 17.1.1885 † Strasbourg 12.3.1949, inhumé au Hohwald).
Fils de Jean Hippolyte Kuntz (★ Barr 15.10.1845), hôtelier au Hohwald, et d’Émilie Arnold (★ Dettwiller 19.7.1850). Étudiant à Munich, il y rencontra Robert Laurency, le poète lorrain, et l’éditeur Waldemar Bonsels, qui lui proposa d’imprimer son premier roman, Das Ziel der Menschheit. Dans son autre roman Die Tragik des Alfred Silvanus publié à Strasbourg, son héros qui l’incarne a su garder l’idéalisme de sa jeunesse, mais souffre des tristes expériences et amères déceptions qui ont freiné son élan. L’héritage paternel lui permit de vivre longtemps en homme de lettres indépendant. Vers la fin cependant, il dut gagner sa vie en assurant la chronique judiciaire pour différents journaux de Strasbourg.
Il publia des nouvelles, notamment « Die Tänzerin am Meer » et « Studentenliebe », et des poésies dans les anthologies du Groupe de l’Homme de Fer (Strasbourg), la « Kunkelstub » et la « Visitenkarte ».
L. Ed. Schaeffer, Adieu à G. Kuntz, Annuaire de la société des écrivains d’Alsace et de Lorraine, 1951, p. 41-42 ; Encyclopédie de l’Alsace, VIII, 1984, p. 4586.
Raymond Matzen (1994)