Forestier, écrivain, (Pl) (★ Obernai 22.4.1909 † Rehbeck, Kreis Lüchow-Dannenberg, Allemagne du Nord, 18.12.1966).
Né de parents originaires d’Allemagne du Nord. Fils de Johannes Friedrich August Koke, brigadier de gendarmerie montée, et de Christine Marie Charlotte Behrens, originaire de Lingen-Ems, Basse-Saxe, où elle se retira après le décès prématuré de son mari et où son fils fréquenta le lycée. Après des études de sylviculture, Koke fut nommé en 1936 garde-forestier du district de Fuhrberg. C’est dans la maison forestière de Wietze, Kreis Celle, qu’il débuta sa carrière littéraire. Nommé, après la Seconde Guerre mondiale, chef du district de Rehbeck près de Lüchov, il y fut promu garde général en 1953. La critique littéraire a souvent cité Koke dans la tradition de Löns, Fleuren, Berg. Koke reconnaît dans sa notice autobiographique (Koke über sich selbst und sein Werk, Das gute Jugendbuch, 1958) que depuis sa prime jeunesse « l’animal occupe une place importante dans sa vie ». Ainsi Koke excella dans la description de la vie des animaux qu’il connaissait et observait à longueur d’année, des scènes de chasse, des histoires de braconniers, des joies et peines de l’existence du garde forestier. Sa production littéraire était surtout appréciée par les jeunes lecteurs pour lesquels il organisa des séances de lecture de ses œuvres. Son roman d’un braconnier Hände hoch lui valut le premier prix « Für die gute Jugendschrift » en 1953.
Sur les 26 publications que le Deutsches Literatur Lexikon a relevées, on retiendra Blitz der Greif. Geschichte eines Habichts, 1939 ; Herzchen Furchtsam, der Heidhase und andere Tiergeschichten eines Försters, 1940 ; Der Schuss im Birkenkamp, 1956 ; Gut Freund mit allen Tieren, 1959, que l’auteur affectionnait particulièrement.
Cellische Zeitung du 24.12.1966 ; Lexikon der Kinder-und Jugendliteratur II, Bâle, 1975, p. 239 ; Gesamtsverzeichnis des deutschsprachigen Schrifttums, LXXI, Munich-Londres-Paris, 1978, p. 306-307 ; Deutsches Literatur Lexikon, IX, Berne-Munich, 1984, c. 178-179.
Lucien Maurer (1994)