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KOENIG Gustave

Chimiste, (Pr) (★ Mulhouse 29.3.1804 † Mulhouse 30.4.1891).

Fils d’Alexandre Koenig (★ Mulhouse 1769 † Mulhouse 1846), indienneur, et de Rosine Blech. Célibataire. Après avoir fréquenté l’école à Mulhouse, il fut envoyé en pension en Suisse à La Neuveville pour y apprendre la langue française. Il revint en Alsace après trois ans et entra dans le tissage d’Alexandre Koenig à Thann. Il entra par la suite dans la fabrique de toiles peintes Witz-Blech à Cernay pour s’y consacrer aux travaux de chimie. Pendant un an, il suivit à Strasbourg les cours de chimie de l’abbé Brantôme. Entre 1829 et 1850, il travailla dans plusieurs établissements normands, puis dans l’entreprise Loeffer et Cie à Annecy. Établi à Bâle (1871-1883). Avec Engel-Dollfus ©, il fut un des promoteurs du Musée historique de Mulhouse où il était revenu en 1884. Il eut le mérite de découvrir lors de la démolition de l’ancienne église Saint-Étienne (1858-1859), sous les voûtes des bas-côtés, une série de peintures à la détrempe et d’inscriptions cachées depuis la Réforme sous une couche de badigeon. Ces fresques représentaient des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il les copia et les décalqua. Il intervint aussi pour sauver les verrières de l’ancienne église.

M. Mieg, « Gustave Koenig », Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 1891, p. 74-76 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 63 ; Encyclopédie de l’Alsace, VIII, 1984, p. 4548.

Raymond Oberlé (1994)