Provincial des Capucins, (C) (★ Oberseebach 16.6.1895 † Koenigshoffen 7.8.1952).
Fils de Martin Klein, boulanger, et de Catherine Lutz, fille d’instituteur ; 9 enfants. Deux de ses frères choisirent aussi la vie religieuse : Joseph (★ 1894 † Gabon 1923) devint missionnaire des Pères du Saint-Esprit et Albert († Hirsingue 1961) fut pendant quelques décennies cuisinier au couvent des capucins de Koenigshoffen. Martin Klein commença des études secondaires à Strasbourg, lorsque survint la Guerre. Enrôlé, il passa deux ans et demi au front de l’est puis six mois au front de l’ouest, en France. Après l’Armistice, il se décida à devenir religieux. En 1919, il fut admis au noviciat chez les Capucins à Koenigshoffen. Afin de poursuivre des études supérieures, il fut autorisé à se rendre à Rome. À l’Université grégorienne, il fit des études de philosophie scolastique. Il fut ordonné prêtre le 10 août 1924, après avoir prononcé les vœux solennels, l’année précédente, selon la règle capucine. Pour finir ses études à Rome, il soutint son doctorat en théologie. Il professa durant 14 années à Koenigshoffen, ensuite à Bitche. En 1958, il fut nommé supérieur. Definitor ou conseiller du chapitre provincial (4e en 1934, 1er en 1948), il revint à Strasbourg et y fut élu provincial d’Alsace et de Lorraine. En mai 1952, il assista au chapitre général de l’ordre, à Rome.
Archives du couvent Saint-Fidèle de Koenigshoffen.
† Georges Knittel (1993)