Général de division, gouverneur des Invalides, (C) (★ Verdun, Meuse, 24.9.1896 † Paris 27.6.1962, inhumé dans le caveau des gouverneurs aux Invalides).
Fils d’Alexandre Kientz, colonel d’artillerie, tué au front, et de Marie Chrétiennet. ∞ 23.9.1950 à Nantes, Loire-Atlantique, Jane Françoise Lavazay ; 3 enfants. Évadé en 1943, il rejoignit les armées françaises en Afrique du Nord. Colonel en juin 1943, il prit le commandement, en août 1944, de la brigade mécanique du CC2 de la 1er8 Division blindée. Débarqué à Saint-Tropez le 16 août 1944, il participa à la Libération et s’empara de la chapelle de Ronchamp (24.9.). Le 18 novembre à Delle, par une action de force, il rompit le dispositif allemand et « ouvrit les portes de l’Alsace » à la 1ère Division blindée. En décembre 1944, en qualité de chef d’état-major du général du Vigier, gouverneur militaire de Strasbourg, Kientz organisa la défense de la capitale de l’Alsace. Promu général de division le 1er août 1953. Nommé gouverneur des Invalides le 25 février 1961. Citoyen d’honneur de la ville d’Erstein ; plaque commémorative sur la maison de ses arrière-grands-parents. Grand-croix de la Légion d’honneur, 1956 ; croix de Guerre ; médaille de la Résistance.
Journal d’Alsace-Lorraine du 26.8.1948 ; Correspondance avec le général Kientz, 1961 ; Dernières Nouvelles d’Alsace des 5.3.1961 et 4.7.1962 (pages d’Erstein) ; Documents remis par André-François Kientz, 1990.
Léon Busser (1993)