Germaniste, (Pl) (★ Porcelette, Meurthe-et- Moselle 4.5. 1928).
Fils de Camille Keller technicien aux Houillières du Bassin de Lorraine, et de Rose Baroth. ∞ 26.12.1950 à Carling, Moselle, Thérèse-Marguerite Festor ; 3 enfants. Après une scolarité au lycée de garçons de Metz, études aux Universités de Nancy et de Strasbourg conclues par une agrégation et un doctorat d’État. Lecteur-assistant à l’Université de la Sarre de 1953 à 1964, Jules Keller a été cofondateur de l’Institut français de cette Université en 1958. Nommé assistant à l’Institut d’études allemandes de l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg en 1969, il fut par la suite nommé directeur de département à l’Université Robert Schuman de 1980 à 1987 (IUT) et promu professeur des universités en 1984. Ses sujets de recherches ont pour thème général celui de sa thèse de doctorat : Le théosophe alsacien Frédéric-Rodolphe Saltzmann et les milieux spirituels de son temps et ont abouti à plusieurs articles sur l’illuminisme, le mysticisme et la théosophie à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle et à des ouvrages. Jules Keller s’est plus spécialement attaché, avec l’aide du baron Francis de Turckheim, à la mise en valeur du fonds d’archives de Turckheim destiné à être déposé à la Bibliothèque universitaire de Strasbourg. Il a publié et commenté une version inédite du poème Zürchseefahrt im Juni 1775, conservé dans ce fonds et dédié par Goethe à Lili Schoenemann.
Ouvrages : Lili Schoenemann, Baronne de Turckheim, 1987 ; Aus dem Alltagsleben einer Frankfurter Goethe-Freundin, 1997 ; Die jenseitige Welt ist nicht verschlossen, 2001.
Adrien Finck et † Marcel Thomann (2006)
