Philologue, (Pl) (★ Lubeck 30.10.1849 † Göttingen 12.10.1901).
Fils de Friedrich Kaibel, marchand d’instruments de musique, et de Louise Helene Meyer. ∞ 1880 à Berlin-Lichterfelde Adelheid Schadow, fille du peintre Félix Schadow. Études secondaires à Lubeck, puis de philologie classique aux universités de Göttingen (1868-1869) et de Bonn (1869-1872). Boursier à l’Institut archéologique allemand de Rome (1872-1874). Il débuta comme professeur dans un gymnase de Berlin. En 1878 il présenta l’habilitation de philologie classique à Göttingen. Il fut professeur d’université à Breslau (1879), Rostock (1881) et Greifswald (1883), avant d’être nommé en 1886 à Strasbourg, où il fut directeur de l’Institut des antiquités grecques et latines et doyen de la faculté en 1890. En 1897 il quitta Strasbourg pour Göttingen. Il a laissé une œuvre considérable dans le domaine des études des inscriptions grecques, de l’épigraphie, de la seconde sophistique et de la comédie grecques. Il édita les épigrammes dans une édition encore reconnue de nos jours : Epigrammata Graeca ex lapidibus conlecta (1878), Supplementum epigrammatum Graecorum ex lapidibus conlectorum (1879). Publia de nombreuses inscriptions grecques des musées romains. Il travailla sur les fragments des auteurs comiques et rédigea des articles sur ces même auteurs dans la Realenzyklopädie de Pauly-Wissowa. Édita Électre de Sophocle (1896). Il a contribué à stimuler la connaissance de l’antiquité grecque à Strasbourg, où il publia outre quatre livres de Sentences et de nombreux articles, une édition des Deipnosophistes d’Athénée de Naukratis (1886-1890) et une édition commentée du Proteptikos de Galien (1894).
Archives départementales du Bas-Rhin, AL 103 ; W. Radtke, G. K., Jahresberichte über die Fortschritte der klassischen Altertumswissenschaft 123, 1904, p. 15-62 (nécrologie) ; Neue Deutsche Biographie, XI, 1977, p. 31-32.
† Bernard Vogler (1992)
