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JUNG Dominique

Journaliste, (C) (★ Strasbourg 10.7.1951).

Fils de Nicolas Jung, directeur général de banque, et de Suzanne Rossi. Après ses études secondaires et la classe d’hypokhâgne au lycée Fustel de Coulanges, il a passé le diplôme du Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme (CUEJ) l’Université Robert Schuman, avant d’obtenir une licence et une maîtrise de lettres à l’Université des sciences humaines (Marc Bloch). En 1976, il est entré aux Dernières Nouvelles d’Alsace et a occupé successivement plusieurs fonctions : reporter à la locale de Strasbourg, chargé des affaires politiques dans le Bas-Rhin et du tribunal administratif, responsable de la rubrique « recherche et enseignement supérieur » pendant une douzaine d’années, chef du service des informations nationales et internationales et éditorialiste. Il a assuré plusieurs grands procès d’assises, dont celui de Klaus Barbie à Lyon en 1987, de la branche lyonnaise du groupe terroriste « Action directe » en 1989, de Jean-Marie Villemin (affaire Grégory) à Dijon en 1993. Le reportage à l’étranger l’a amené dans plusieurs pays d’Afrique, du Proche-Orient et d’Asie. En 1969, encore lycéen une bourse Zellidja de 500 francs pour un mois lui a permis de rapporter de Hongrie un carnet de voyage et un article sur le tokay) ; Jung est intervenu pendant une quinzaine d’années au CUEJ ; le 1er janvier 2005, il a suivi les transformations de l’Europe communiste (Roumanie, Bulgarie, Pologne, pays Baltes) ainsi que les guerres en ex-Yougoslavie (Croatie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo). Le 1er janvier 2005, il a succédé à Alain Howiller © au poste de rédacteur en chef des Dernières Nouvelles d’Alsace.

Dernières Nouvelles d’Alsace des 4.1. et 10.2.2005 ; Saisons d’Alsace, n° 109, 1990 : la drôle de guerre qui immobilisa Sartre.

† Alphonse Irjud (2010)