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JELLÉ François Louis Joseph

Ingénieur du génie militaire, (C) (★ Sierentz 28.4.1777 † Sierentz 4.4.1838).

Fils de Jacques Jellé, aubergiste, et d’Anne Butsch. Sans postérité. Sa sœur Charlotte († Sierentz 1806) ∞ le conventionnel François Joseph Ritter ©. Fasciné par le métier des armes, Jellé entra à l’École polytechnique en 1798. Élève sous-lieutenant à l’École du génie de Metz en 1801, puis lieutenant en 1802, il fut nommé à la direction de la place d’Épinal jusqu’en 1805, date à laquelle il devint chef du département du génie à Huningue. L’année suivante, il intégra l’état-major de l’armée de Dalmatie, dont il fortifia la capitale, Zara. En 1811, il passa aide de camp du lieutenant-général du génie. Il prit part à la bataille de la Moskova et fut fait prisonnier. Affecté à la commission de démarcation des frontières du nord de la France en 1816, puis, en 1830, ingénieur en chef à Huningue, et enfin chef de bataillon. Il y fit valoir ses droits à la retraite après 33 années de service et 10 campagnes. Installé à Sierentz, il y dressa les plans de l’église Saint-Martin en 1835. Membre du conseil municipal, officier de la Légion d’honneur et de l’ordre militaire de Bavière, chevalier de l’ordre de Saint-Louis (19 août 1818).

Archives historiques de l’Armée, Vincennes, dossier Jellé.

Paul-Bernard Munch (1992)