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HAGENBACH Pierre de (Peter von)

Bailli bourguignon de Haute-Alsace (* vers 1420 † Breisach, Bade 9.5.1474, inhumé à Hagenbach). Fils d’Antoine (Anton, Thenig) de Hagenbach, receveur du bailliage de Thann puis conseiller autrichien (1440), et de Catherine de Belmont, veuve de Montjustin. Deux frères dont Étienne ©, deux demi-frères issus du premier mariage de sa mère, une sœur, Isabelle. ∞ I avant 1443 Marguerite d’Accolans; quatre filles dont Marie (∞ Antoine de Montreux) et Philiberte (∞ Thiébaut de Grandvillars). ∞ II 24.1.1474 Barbe, comtesse de Thengen (remariée avec Ulrich von Oettingen, puis avec Henri de Deux-Ponts). Principal acteur de la domination bourguignonne sur le Rhin supérieur entre 1469 et 1474, Pierre de Hagenbach fut une des figures les plus controversées du XVe siècle alsacien. Issu de la petite noblesse passée dans la mouvance de la Bourgogne sous le règne de la duchesse Catherine de Bourgogne ©, il partagea probablement sa jeunesse entre le Sundgau (Thann, Hagenbach) et la Franche-Comté (Belmont, près de l’Isle-sur-le-Doubs, une possession de sa mère). En 1443, il appartenait à la confrérie chevaleresque de Saint-Georges et servait vraisemblablement dans l’armée de Philippe le Bon (siège de Luxembourg, la même année). Le 25 juillet 1448, pour des raisons inconnues, il captura Marquart von Baldeck et le retint prisonnier à Belmont, puis en Lorraine. L’année suivante, il adressa son défi à Thuring von Hallwill © qui l’avait insulté à la suite de ce rapt. Après cette date -s’agit-il d’un éloignement motivé par cette querelle?- sa carrière se déroula principalement aux Pays-Bas ou aux frontières du royaume de France. En 1453, il est cité au service du duc de Clèves et de l’électeur palatin et participa au fameux banquet du Faisan, à Lille. Il est considéré comme l’un des principaux confidents du comte de Charolais, futur Charles le Téméraire, dont il fut maître d’hôtel. Pendant la guerre du Bien public (1465), il contribua à la prise de Péronne (3 octobre 1465) et s’empara du comte Jean de Nevers dont il tira une forte rançon. Ses capacités militaires lui valurent les fonctions de maître de l’artillerie ducale -qu’il avait commandée lors du siège de Dinant (1466), puis devant Liège (1468), ainsi que d’autres honneurs comme l’office de grand veneur ou la prévôté et châtellenie de Bouillon, dans les Ardennes (1468), puis celle d’Enghien (1472). Pierre de Hagenbach fut sans doute l’un des inspirateurs du traité de Saint-Omer (9 mai 1469) par lequel le duc Sigismond d’Autriche © cédait à la Bourgogne le landgraviat de Haute-Alsace, le comté de Ferrette, Brisach, la seigneurie de Hauenstein, et les quatre villes forestières du Rhin (Rheinfelden, Waldshut, Laufenburg et Säckingen) moyennant un prêt de 50000 florins. Fin juin et début juillet, il fit partie de la commission présidée par le margrave Rodolphe de Hochberg pour procéder au transfert de souveraineté des pays engagés. Ses connaissances du Saint-Empire -en 1465, il avait été envoyé en mission près du comte palatin-, sa pratique des deux langues et son appartenance à la noblesse locale le désignèrent tout naturellement au poste de grand bailli («bailli de Ferrette et d’Auxois», Landvogt) auquel il fut nommé le 20 septembre suivant. De retour en Alsace début novembre, Pierre de Hagenbach établit sa résidence à Ensisheim et s’attacha à réorganiser les instances provinciales. Il s’entoura de fidèles recrutés presque exclusivement parmi ses pairs –Bernardde Gilgenberg puis Hermann Waldner © au poste de lieutenant (Statthalter), les frères Friedrich et Wilhelm Cappler ©, et son frère Étienne et son gendre Antoine de Montreux, etc., qui composaient un conseil restreint, et d’administrateurs comme le greffier provincial Michel Armbruster ou le Landweibel de Landser Martin Bromann, épaulés par des spécialistes bourguignons. Sa gestion se traduisit par une remise en ordre des domaines engagés: en 1471, les experts Poinsot et Pillet, puis, en 1473, maître Mongin Contault rédigèrent de précieuses descriptions des droits et des revenus alsaciens de Charles le Téméraire, tandis que Besançon Philibert rassemblait les documents relatifs aux seigneuries hypothéquées dans une collection connue des historiens sous le nom de «Cartulaire des seigneuries-gageries» (1470-1472). La politique menée par Pierre de Hagenbach visait d’abord à restaurer l’autorité publique fort délabrée sous le règne de Sigismond, en exerçant une véritable délégation de souveraineté. L’administration directe des seigneuries données en gage aux créanciers de l’Autriche fut rendue possible grâce à l’argent bourguignon. Dès 1469, le bailliage de Landser fut confisqué aux héritiers de Thuring von Hallwil, tandis qu’intervenaient le rachat de la seigneurie de Thann (1470), de la ville de Rheinfelden, des mains des bourgeois de Bâle (1472), et le remboursement d’autres créances comme celles de Marquart von Baldeck (1473). À plusieurs occasions, le bailli fit appel aux états provinciaux qui lui accordèrent des soldats ou des subsides sous la forme d’une taxe d’un denier par pot de vin (Mass), un impôt bientôt qualifié de «mauvais denier» (Böspfennig). L’amorce d’une politique économique se traduisit par les débuts de l’exploitation des mines des Vosges et par la création de greniers destinés à la vente du sel franc-comtois. Cette politique d’uniformisation fut particulièrement active dans le domaine de la justice. Le gouvernement provincial chercha à empêcher le recours aux tribunaux d’Empire (Rottweil) en s’efforçant d’étendre ses compétences en Haute-Alsace, notamment aux dépens de l’officialité de Bâle. Les procès jugés en appel furent portés devant des juridictions bourguignonnes (Vesoul, Malines). En octobre-novembre 1470, Pierre de Hagenbach recourut à la force pour occuper le château d’Ortenberg, devenu repaire de brigands. Ces opérations associèrent des contingents bourguignons conduits par Jean de Neufchâtel-Montaigu et par Étienne de Hagenbach, des cavaliers fournis par la noblesse locale et des piétons issus des villes et des bailliages, ainsi que des soldats levés par d’autres seigneurs comme l’évêque de Strasbourg et l’abbé de Murbach. Cette démonstration de puissance, sans proportion avec les objectifs visés, permit à la Bourgogne de reprendre le château sans coup férir, et, partant, d’entrer en possession de la seigneurie du Val de Villé dont les co-détenteurs furent indemnisés. Des travaux de réfection furent entrepris à l’Ortenberg ainsi que dans d’autres places comme Ensisheim, Thann, Jungholtzet Brisach. Pour assurer une meilleure sécurité des routes -ce qui avait été le prétexte de l’expédition- Pierre de Hagenbach organisa un corps de gendarmes à cheval. L’affirmation des prétentions bourguignonnes annonçait une politique d’hégémonie: menaces contre Bergheim (1470), conflit latent avec les habitants de Neuenburg à propos des îles du Rhin, occupation des terres de l’abbaye de Lure, sous couvert des droits d’avouerie, protectorat de fait sur l’abbaye de Murbach (sans doute début 1474), tentatives d’annexion de Mulhouse. Dans ce dernier cas, Pierre de Hagenbach ne faisait que réactiver, avec des moyens accrus, une guérilla déjà ancienne. Depuis la guerre des Six deniers (1466) et l’invasion suisse du Sundgau (1468), la cité impériale focalisait la haine de la noblesse locale. Son isolement diplomatique au milieu des terres bourguignonnes était compensé par la protection -lointaine- de la Décapole et par son alliance avec Berne et Soleure (1466). Dès l’été 1469, des coups de main organisés par Hans-Friedrich vom Haus © et Hans-Bernhart von Eptingen bénéficièrent de l’aide de la Bourgogne, mais Pierre de Hagenbach chercha d’abord à négocier, en exigeant le remboursement des créances dues par les Mulhousiens à leurs voisins du Sundgau. L’enlisement des pourparlers de Bâle conduisit le bailli à accentuer sa pression: le 25 mai 1470, il adressa un ultimatum à Mulhouse en réclamant l’ouverture des remparts et, partant, la soumission des bourgeois à Charles le Téméraire. Des instructions ducales l’amenèrent à poursuivre le blocus de la ville jusqu’en mars 1471, malgré des tentatives de médiation et des trêves proposées par les Confédérés suisses. Les opérations de harcèlement furent suspendues jusqu’au début de l’année 1473: l’été suivant, Pierre de Hagenbach reprit l’offensive en se prévalant désormais de l’office de prévôt (Schultheiss) que lui avait promis l’empereur Frédéric III. En septembre, lors de la visite de ce dernier à Bâle, délégués bourguignons et représentants des cantons s’opposèrent très vivement: l’arrogance de Pierre de Hagenbach à l’égard du Bernois Niclaus von Diesbach devait sans doute peser d’un grand poids dans le comportement ultérieur des Confédérés. Fin décembre 1473 et au début du mois de janvier suivant, les troupes bourguignonnes amenées par Charles le Téméraire se déployèrent autour de Mulhouse, mais elles levèrent le siège, après un accord relatif aux dettes de la ville, le 8 janvier. L’intégration de l’Alsace dans le dispositif bourguignon se vérifie à l’extérieur de la province. En mars-avril 1471, Pierre de Hagenbach conduisit, sans succès, le siège du château de Châtel-sur-Moselle. L’année suivante, il participa à des opérations militaires de grande envergure en Champagne. Plusieurs missions diplomatiques le conduisirent auprès de Sigismond d’Autriche: un projet d’alliance contre les Suisses, une extension de l’engagement au reste du Brisgau (1472), et de Frédéric III. Les négociations relatives au projet de mariage de Marie de Bourgogne et de l’archiduc Maximilien le mobilisèrent à partir de l’hiver 1472/1473: un premier voyage aux Pays-Bas, en janvier, une mission en Allemagne, un nouveau séjour à Bruxelles (avril 1473), une deuxième rencontre avec Frédéric au moment de la diète d’Augsbourg (mai-juin). À la fin de l’été, il accueillit le souverain à Strasbourg, le rejoignit à Bâle le 3 septembre puis l’escorta jusqu’à Trèves. Le 4 novembre 1473, Pierre de Hagenbach fut l’un des signataires de l’accord conclu entre Charles le Téméraire et Frédéric III, mais il ne parvint pas à empêcher le départ de celui-ci. Il revint en Alsace à la tête de l’armée ducale, et accueillit son maître dans les territoires engagés entre le 21 décembre et la mi-janvier. Les circonstances de la révolte qui mit fin au proconsulat de Pierre de Hagenbach et à la présence bourguignonne sont complexes. La légende noire du bailli a été forgée au moment du procès de Brisach; elle a été diffusée très rapidement, notamment grâce à l’imprimerie. Le témoignage du chapelain bâlois Jean Knebel exprime l’opinion d’un ecclésiastique hostile à la noblesse; la chronique rimée (Reimchronik), rédigée à Brisach, et les vers de Conrad Pfedisheim, publiés à Strasbourg en 1477, mettent surtout l’accent sur les derniers moments de sa domination. L’image définitive de Pierre de Hagenbach a été popularisée par les chroniques suisses et par les écrits de lettrés peu au courant des réalités locales comme Wimpheling © ou Jérôme Gebwiller ©. La réputation de tyrannie attachée au personnage a été amplifiée par une littérature de seconde main, où l’on retrouve pêle-mêle Walter Scott («Anne de Geierstein ou la fille des brouillards»), Hansi, qui lui attribue des origines badoises pour pouvoir le discréditer (Histoire d’Alsace racontée aux petits enfants de France,1911), Lina Ritter (Peter Hagenbach, 1914) etc. Une interprétation plus objective proposée par Nerlinger en 1890 a permis de nuancer son rôle en soulignant ses aspects positifs. De fait, le gouvernement de Pierre de Hagenbach ne paraît pas avoir provoqué de résistance de la part de ses administrés jusqu’en 1473. La seule exception se place en mars et se limite à une tentative isolée, celle du chevalier Reinhart von Schauenburg: pour faire valoir ses droits de co-seigneur du Val de Villé, ce dernier n’avait pas hésité à prendre Pierre de Hagenbach en otage et à le retenir dans son château, près d’Offenburg. Ce n’est qu’en juin 1473 que les exactions financières du duc de Bourgogne s’accompagnèrent de troubles, limités, semble-t-il, à la révolte de Thann. Pierre de Hagenbach répliqua en faisant bombarder la ville depuis le château de l’Engelbourg et en faisant arrêter une trentaine de notables dont trois ou quatre furent condamnés à mort. En 1468, lors du sac de Liège, il s’était montré plutôt modéré et n’avait pas commis d’actes de violence. La brutalité de son caractère est confirmée par le témoignage des chroniques, mais elle mérite d’être rapportée à son contexte et complétée par d’autres traits: ainsi, Pierre de Hagenbach a entretenu une correspondance amoureuse avec une pensionnaire du chapitre de Remiremont entre 1470et 1472, Marguerite de Masevaux. L’insurrection d’avril 1474 résulte de la combinaison de facteurs internes et d’éléments extérieurs sans doute déterminants. Le 31 décembre 1473, la venue de Charles le Téméraire donna lieu aux doléances des Brisachois contre le mauvais denier: le bailli répliqua en occupant la ville avec 800 soudards, en supprimant les corporations et en nommant au poste de prévôt, à la tête d’un conseil épuré, le gentil-homme Hans-Wernher von Pforr. Ce coup de force marque l’apogée de sa puissance. Le 24 janvier, son mariage avec la comtesse de Thengen fut célébré avec faste à la collégiale Saint-Thiébaut de Thann. Un mois plus tard, les fêtes du carnaval donnèrent lieu à toutes sortes d’excès commis par les Bourguignons. Le climat se détériora très rapidement du fait des maladresses de Pierre de Hagenbach et des manœuvres de ses adversaires. Ainsi, le 27 février, les habitants de Neuenburg franchirent le Rhin et massacrèrent le Landweibel Bromann. Les engagistes, inquiets des exigences fiscales du bailli, se rapprochèrent des villes hostiles au mauvais denier; ils se virent retirer leurs droits de justice. Un complot visant à libérer Brisach avec l’aide de Fribourg fut éventé à la mi-mars. Cependant, Pierre de Hagenbach ne parvint pas à rétablir son autorité sur Säckingen et Rheinfelden. La constitution de la Ligue de Constance entre Sigismond d’Autriche, les Confédérés suisses et les villes impériales de l’Oberrhein (2 avril 1474) précipita les événements. Le 6 avril, les bourgeois d’Ensisheim conduits par Lazarus von Andlau et Hans von Hirtzbach proclamèrent leur allégeance à Sigismond, le bailli se replia alors à Brisach, dans l’attente des renforts demandés à Charles le Téméraire. Excédée par le comportement des soudards bourguignons et par les violences du bailli, la population de la ville se révolta à son tour le dimanche 10 avril, jour de Pâques («Christus ist erstanden, der landvogt ist gefangen»). Pierre de Hagenbach fut soumis à la question et comparut devant le tribunal composé pour un tiers par des représentants des pays engagés, et, pour le restant, par ses adversaires des villes impériales. Dans l’intervalle, celles-ci avaient permis à Sigismond de réunir les fonds nécessaires au rachat des domaines engagés lors du traité de Saint-Omer (80000 florins au lieu des 50000 de 1469, du fait des dégagements intervenus depuis). Le procès mit en évidence quatre chefs d’accusation: -l’exécution des bourgeois de Thann en 1473; – la violation des privilèges de Breisach; -l’introduction de mercenaires picards et wallons dans cette ville et les menaces de mort proférées à rencontre des bourgeois; -les viols commis par le bailli sur la personne de plusieurs femmes de son ressort. Sur les trois premiers points, Pierre de Hagenbach se retrancha derrière les ordres reçus du duc de Bourgogne; il réfuta le dernier point en affirmant que ses victimes avaient été consentantes. La sentence prononcée par le tribunal fut davantage un acte politique: Pierre de Hagenbach fut décapité le 9 mai, cinq ans, jour pour jour, après le traité de Saint-Omer. Une tradition rapporte qu’il mourut chrétiennement et que plusieurs miracles se produisirent sur son tombeau.

J. Knebel, Diarium, Basler Chroniken, éd. par W. Vischer, t. II et III, Leipzig, 1880 et 1887; Reimchroniküber Peter von Hagenbach und die Burgunderkriege, éd. par F.-J. Mone in Quellensammlung der badischen Landesgeschichte, t. III, Stuttgart, 1863; Ch. Nerlinger, «Deux pamphlets contre Pierre de Hagenbach», Mélanges J. Havet, Paris, 1895, p. 548-560.

H. Witte, Zur Geschichte der Entstehung der Burgunderkriege, Haguenau, 1885; H. Witte, «Zur Geschichte der burgundischen Herrschaft am Oberrhein in den Jahren 1469-1474», Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 1886, p. 129-169, 1887, p. 1-58 et 201-235; Ch. Nerlinger, Pierre de Hagenbach et la domination bourguignonne en Alsace, Nancy, 1890; L.Stouff, Les origines de l’annexion de la Haute-Alsace à la Bourgogne, Paris, 1901; L. Stouff, La description de plusieurs forteresses et seigneuries de Charles le Téméraire par maître Mongin Contault, Paris, 1902; E. Toutey, Charles le Téméraire et la Ligue de Constance, Paris, 1902; L. Stouff, Les possessions bourguignonnes dans la vallée du Rhin…d’après l’information de Poinsot et Pillet, Nancy, 1904; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909, p. 688; A. Matzinger, Zur Geschichte der Niederen Vereinigung, Zurich, 1910; P. Stintzi, «Le cartulaire des seigneuries-gageries», Annuaire de la Société d’histoire sundgauvienne, 1956, p. 39-67; H. Brauer-Gramm, Der Landvogt Peter von Hagenbach. Die burgundische Herrschaft am Oberrhein, 1469-1474, Göttingen, 1957; P. Stintzi, «Les seigneuries de Thann, Cernay et Masevaux dans le cartulaire des seigneuries-gageries», Annuaire de la Société d’histoire des régions de Thann-Guebwiller, 1958-1960, p.58-77; Neue Deutsche Biographie, VII, 1966, p. 487; Ph. Mieg, «Les difficultésde Mulhouse à l’époque de son alliance avec Berne et Soleure. IV. Les tentatives d’annexion de Pierre de Hagenbach», Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 1968, p. 47-154; W. Paravicini, Guy de Brimeu. Der burgundische Staat und seine adlige Führungsschicht unter Karl dem Kühnen, Bonn, 1975; G. Bischoff, Gouvernés et gouvernants en Haute-Alsace à l’époque autrichienne, Strasbourg, 1982; F. Rapp, «Le Val de Villé sous la domination bourguignonne», Annuaire de la Société d’histoire du Val de Villé, 1983, p. 79-90; Encyclopédie de l’Alsace, VI, 1984, p. 3647; W.Baum, Sigmund der Münzreiche, Bozen, 1987.

Iconographie: une cinquantaine de dessins de la Reimchronik, op. cit., ainsi que des miniatures des chroniques suisses, notamment Diebold Schilling.

Georges Bischoff (1989)