Famille noble de Haute-Alsace. Apparue au cours du XIIIe, (1243), peut-être liée aux Morimont qui possèdent les mêmes armoiries, la famille détenait des fiefs mouvant des Ferrette puis de l’Autriche -notamment le village éponyme-, des évêques de Bâle et d’autres seigneurs, ainsi que des alleux. Ses biens se répartissaient principalement dans le Sundgau méridional, de part et d’autre de la frontière linguistique, autour des châteaux de Buethwiller et de Hagenbach, qui abritaient, à partir du XVe siècle, deux branches distinctes de la famille. Les Hagenbach-Buethwiller, qui avaient hérité des anciens fiefs des Masevaux, notamment de Wittelsheim (1573), devaient s’éteindre en 1740, dans la personne de Sophie-Marguerite dont l’aïeul, François-Léopold, avait embrassé le protestantisme. La branche aînée disparut en 1758.
J. Kindler von Knobloch, Oberbadisches Geschlechterbuch, I; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909, p. 288-290; Encyclopédie de l’Alsace, VI, 1984, p. 3647; Th.Walter, «Hagenbach in Geschichte und Sage», Annuaire de la Société d’histoire sundgauvienne, 1934, p. 9-20; O. Zink, Das Sundgaudorf Hagenbach, s.l., 1964; Ch. Sauter, «Généalogie des Hagenbach-Buethwiller», Bulletin du Cercle généalogique d’Alsace, 1970, p. 187-189; Ch. Sauter, Wittelsheim de Jules César à Charles de Gaulle, Colmar, 1974, p. 81-97.
Georges Bischoff (1989)