Général (★ Brumath 14.2.1867 † Les Moitiés-d’Allonne, Manche, 23.1.1941).
Fils de Henri Marie Léon de Grémillet, percepteur, et d’Ange-Marie Louise Boissonneaux de Chevigny. Célibataire. Élève du lycée Saint-Louis à Paris, son père qui avait à sa charge neuf enfants, obtint pour son fils une bourse et un trousseau pour entrer à Saint-Cyr en 1888. Sorti avec un rang honorable, il servit à Madagascar (12 juillet 1892-12 juillet 1894) comme sous-lieutenant au 6e régiment de Marine puis au bataillon de Diégo-Suarez, Madagascar, au rang de capitaine (16 juin 1896) au régiment des Tirailleurs soudanais et au Tonkin avec la même unité (24 mai 1908-24 mai 1910). Chef de bataillon de marche des Tirailleurs sénégalais le 9 octobre 1913, il entra avec cette unité en campagne contre l’Allemagne en 1914. Passé en octobre 1914 au 320e régiment d’Infanterie puis au commandement du 58e bataillon de Chasseurs à pied le 24 janvier 1915, il prit part à l’expédition de l’armée d’Orient, lors de laquelle il fut grièvement blessé par balles en Serbie le 12 novembre 1915. Remis de ses blessures, il fut promu lieutenant-colonel au 23erégiment d’Infanterie coloniale le 13 avril 1919. Commandant des travailleurs coloniaux dans les cantonnements de la 14e région militaire à Lyon le 1er novembre 1919. Il participa comme colonel à la campagne du Levant du 2 mai 1921 au 30 novembre 1922. À son retour en France, il obtint le commandement de la 15e demi-brigade de Chasseurs mitrailleurs indigènes coloniaux. Promu général de brigade le 22 janvier 1925, il fut placé, sur sa demande, pour raison de santé, au cadre de l’État-Major général à compter du 23 janvier 1925. Officier de la Légion d’honneur 10 avril 1915.
Archives historiques de l’Armée, IIIe série, dossier 279.
Alphonse Halter (1988)