Fonctionnaire épiscopal, (★ Dannemarie fin XVIes. † 1636/37). ∞ Salomé Biegeisen, issue d’une des plus anciennes familles notables d’Altkirch. Il fit des études aux universités de Fribourg-en-Brisgau et Dillingen. Il était maître ès-arts et philosophie. Économe du prince-évêque du diocèse de Bâle à Altkirch (avant 1606), nommé procureur fiscal à l’officialité dudit diocèse à Altkirch (1612), il était notaire apostolique (1618) et impérial. Il fut promu notaire collatéral à la susdite officialité (1619-1636). Il suivit l’officialité repliée à Delémont pendant la guerre de Trente Ans (1632). Le 26 novembre 1658 assistaient, à Altkirch, à l’inventaire-partage de ses biens, ses fils et gendres: Jean-Georges Goetzmann, bailli de Ferrette, Arbogast Goetzmann, receveur du grand chapitre à Strasbourg, Barthélemi Wicka, statthalter « imMünsterthal» (Moutier-Grandval, en Suisse) et Georges Burner, prévôt de Flaxlanden.
Archives de l’ancien évêché de Bâle, A 85/37 (liasse 4), 85/57 ; Archives départementales du Haut-Rhin, 4 E Altkirch 4 ; G. Kübler, Aus dem Altkircher Archiv, Altkirch, 1912 (liste des membres de la Confrérie Saint-Sébastien d’Altkirch ; p. 22, réception en 1603 de Georg Götzmann et de sa femme Salomé Biegieserin. Problème : serait déjà fiscal à cette date et même notaire ! ?) ; A. Chèvre, « L’officialité du diocèse de Bâle à Altkirch à l’époque de la Contre-Réforme (1565-1630) », Revue d’histoire ecclésiastique suisse, supplément 4, Fribourg/Suisse, 1946 (Goetzmann y est souvent cité. Voir surtout p. 2, n. 2, 4, 22, 23, 27, 32, 148, 153, 161 à 163) ; id., « La première officialité d’Altkirch (1529-1633) », Annuaire de la Société d’histoire sundgauvienne, 1952 ; J. Perrin, « Le diocèse et la principauté épiscopale de Bâle après la guerre de Trente ans… », Revue d’histoire ecclésiastique suisse, t. 60, 1966, III, p. 264, n. 3 ; renseignements dus à l’abbé J. Perrin, Saint-Bernard, 1978 ; A. Rais, « Une famille cinq fois séculaire : les Wicka de Delémont », Archives héraldiques suisses, 1976, p. 55.
Louis Abel et Patrick Madenspacher (1988)
