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GNILIUS Jean André

Professeur au Gymnase et à l’Université de Strasbourg, (Pl) (? Strasbourg 15.11.1694 †

Strasbourg 17.8.1741). Fils de Jacques Gnilius, vitrier et sacristain, et de Marguerite Barth. ? 5.3.1721 à Strasbourg Ursule Élisabeth Schmidt (? 31.1.1700 † 20.12.1768), fille de pasteur. Après ses premières études faites à Strasbourg d’abord au Gymnase (1700), puis à la faculté de Philosophie (1708-1711), Gnilius, maître ès arts à 17 ans, s’inscrivit à l’Université de Halle, puis visita les écoles de Berlin, Dresde, Vienne, Tübingen. Nommé agrégé (suppléant) au Gymnase en 1715, il fut promu dès 1718 à la chaire de grec. En 1731, il fut chargé d’un enseignement à la faculté de Théologie. Ayant soutenu une thèse de doctorat en 1733, il fut nommé professeur titulaire en 1737. En même temps, Gnilius a été prédicateur dans différentes paroisses, et pasteur du Temple-Neuf de 1736 à sa mort. D’un tempérament très mélancolique, il s’est suicidé au matin du 17 août 1741.

On connaît de lui ; Dissertatio de regeneratione, ? ; Tentamen exegeseos inaugurale in Luc. XVII, 20-21, de regno Del in terris, Strasbourg, 1733 ; Contra Wertheimensem Bibliorum depravatorem, ? ; Programma funebre de Geoffroi Roederer, Strasbourg, 1737 ; Programma funebre de Joh Henr. Lederlin, Strasbourg, 1737.

Ch. G. Joecher, Allgemeines Gelehrten Lexicon, Leipzig, 1750-51, II, p. 1026 ; E. Haag, La France protestante, 1ère édition, IX, Paris, 1857, p. 281 ; Berger-Levrault, Annales des professeurs des académies et universités alsaciennes 1523-1871, Nancy, 1890, p. 88 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909, p. 612 ; A. G. Strobel, Histoire du Gymnase Protestant de Strasbourg, Strasbourg, 1938, p. 156 ; Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, p. 187.

Werner Westphal (1988)