Ecuyer (cité en 1391 † 16.6.1422 au Girsberg).
Fils de Hannemann (?), bailli du Pflixbourg et de Munster vers 1375, et de Grede Münch. ? janvier 1416 Johanna, comtesse von Thierstein ; deux enfants, Friedrich et Dorothea. Dernier détenteur du patrimoine de la branche cadette, Girsberg était en possession du château familial, des villages de Walbach, Zimmerbach et Durrenlogelnheim, de plusieurs cours seigneuriales (Wihr-au-Val, Eguisheim), ainsi que d’un certain nombre de droits ou revenus aux environs de Colmar (1398). En 1410, en prévision d’un long voyage à l’étranger, il engagea l’ensemble à Maximin de Ribeaupierre ©, moyennant 1000 florins et la promesse d’une cession définitive en cas de décès avant remboursement de cette somme. Il se fixa à Bâle et se signala au service de cette ville en 1412 et en 1421. Son mariage avec une comtesse de Thierstein lui donna la haute main sur les seigneuries de celle-ci et lui permit sans doute d’envisager le dégagement de ses terres alsaciennes. En 1420, ii est cité parmi les compagnons d’armes des sires de Geroldseck ©, et, la même année, acquit le château de Vieux-Ferrette, à titre de gage, pour 360 florins. Les circonstances de son retour au Girsberg sont obscures. Le 12 juin 1422, Maximin de Ribeaupierre et le comte Jean de Lupfen lui déclarèrent la guerre sur l’ordre du duc de Lorraine. Hans Wilhelm fut tué d’un coup d’arquebuse le 16 juin, probablement lors du siège du château. Les domaines engagés en 1410 restèrent aux mains des Ribeaupierre. Sa veuve se remaria avec Claus von Haus ©, puis Burkard Münch © ; sa fille Dorothea épousa Hans von Hirtzbach © et conserva ainsi une partie des acquisitions de son père. Pierre tombale au Musée d’Unterlinden.
Scherlen, « Les seigneurs de Guirsbourg et leurs terres », Perles d’Alsace, t. III, Colmar, 1934, p. 204-244 ; B. Metz, « Dix châteaux des environs de Soultzbach », Bulletin de l’Association pour la sauvegarde de l’architecture médiévale, Strasbourg, n° 5, 1978 ; L. Sittler, Un seigneur alsacien de la fin du Moyen Age, Maximin ou Schmassmann de Ribeaupierre (1398-1451), Strasbourg, 1933.
Georges Bischoff (1988)
