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GINIOUX Jean, dit Marcel

Ingénieur, syndicaliste, (? Paris XXe 15.7.1902).

Fils de Frédéric Louis Ginioux, et de Marie Meilhoc. Il entra aux Mines domaniales de potasse d’Alsace en qualité de technicien électricien en 1928 et fut promu ultérieurement ingénieur. Seul cadre syndiqué, il était en 1936 président du Syndicat professionnel des employés des M.D.P.A. En cette qualité, il prit la parole le 14 juin 1936 lors d’une grande manifestation des mineurs en grève à Bollwiller. Le 31 janvier 1937, il fut élu président du Syndicat unifié des ouvriers et employés des mines de potasse (C. G. T.). Pourtant le 1er février, il reçut notification de sa mutation d’office à Paris par arrêté du 27 janvier du sous-secrétaire d’État aux mines, Ramadier. Cette nouvelle provoqua une grève générale des mineurs le 2 février. Le 3, à la suite d’une démarche de Jean Wagner © auprès de Léon Blum, un sursis lui fut accordé pour lui permettre d’achever les négociations en cours avec la direction. Il ne partit pour Paris qu’en juillet 1937, mais était de nouveau présent en Alsace en juin 1938. Son attitude, lors de la grève générale du 30 novembre 1938, donna lieu à une polémique entre la presse catholique et la presse de gauche.

Recherche de M. Germain Sieffert, Mulhouse ; Republikaner, Mulhouse, juin 1936-décembre 1938 ; Humanité, Strasbourg, du 7.1.1938, du 4.12.1938 ; Colmarer Neueste Nachrichten du 20.6.1938 ; Christliche Gewerkschaftler du 17 12.1938.

Léon Strauss (1988)