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GILARDONI Henri Frédéric

Général de brigade, (C) (? Altkirch 15.9.1845 † Paris 3.8.1935).

Fils de Xavier Gilardoni ©. ? Blanche Florentine Jeannette Tilbaut. Sorti de Saint-Cyr, il entra comme sous-lieutenant au 19e bataillon de Chasseurs à pieds en 1867. Comme lieutenant au 12e bataillon de Chasseurs à pieds, il prit part aux premiers combats de la guerre de 1870. Il fut blessé à Beaumont le 30 août 1870 et fait prisonnier. Interné à Dresde, il s’évada le 25 décembre 1871 pour reprendre comme capitaine, à l’armée de la Loire le combat contre l’Allemagne. Après la paix il fit partie de la colonne expéditionnaire de la Kabylie sous les ordres du général Lallement. L’expédition terminée, il fut envoyé sur la frontière de Tunisie. Rétrogradé lieutenant par décision de la commission de révision des grades en date du 29 janvier 1872 « pour s’être évadé de Dresde où il était interné, en manquant à sa parole donnée en s’évadant ». À nouveau capitaine le 6 février 1874, chef de bataillon en 1887, lieutenant-colonel au 76e régiment d’Infanterie le 23 août 1899, il passa en 1900 au Ministère de la Guerre comme secrétaire du comité technique, ensuite comme chef de la section technique de l’infanterie. Promu général de brigade le 29 décembre 1903, il obtint le commandement de la 17e brigade d’infanterie (9e division, 5e corps d’armée) et des subdivisions de région d’Auxerre et de Montargis. Placé dans la section de réserve le 15 novembre 1907. Commandeur de la Légion d’honneur. Président de la Société anonyme des tuileries Gilardoni Frères créée au retour de l’Alsace à la France (1919-1929), puis président d’honneur (1930-31). Démissionna de son poste d’administrateur en 1931.

Archives historiques de l’Armée, IIe série, dossier 993 ; Dictionnaire de biographie française, XV, 1982, 1518.

Alphonse Halter (1988)