Médecin, (Pl) (★ Schiltigheim 19.7.1833 † Paris 19.8.1866).
Fils de Théodore Fritz ©. Élève de la faculté de Strasbourg, Fritz se rendit à Paris pour y suivre des études complémentaires. Il soutint sa thèse en 1864, avec une Etude clinique des divers symptômes spinaux observés dans la fièvre typhoïde. Attaché des hôpitaux de Paris, membre de la Société anatomique de Paris, il devint rédacteur des Archives générales de médecine et de la Gazette hebdomadaire. Lauré à trois reprises par l’attribution d’une médaille de l’Université de Strasbourg (1855), de celle de l’internat de Paris (1862) et de celle de la Faculté de Paris (1862). Outre une étude sur le ramollissement cérébral consécutif à l’oblitération des artères, il publia de nombreux travaux sur la pathologie du foie, le diabète, le rein flottant, la méningite spinale, l’hémophilie, le benzène, l’aniline, etc. Alors qu’il semblait promu à une brillante carrière, il mourut, victime du choléra.
P. Brouardel, Nécrologie, lue à la Société anatomique, séance du 11 janvier 1867 ; Courrier du Bas-Rhin du 16. 2. 1867 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, 1909, p. 542 ; Encyclopédie de l’Alsace, VI, 1984, p. 3222-3223.
Théodore Vetter (1988)