Général du génie, gouverneur d’Alger, (C) (★ Colmar 21.11.1836 † Alger 3.10.1894).
Fils de Pierre Luc Augustin Fritsch-Lang (★ Belfort 18.10.1810 † Sélestat 4.10.1874), négociant en vins, et de Marie Thérèse Pennarum (★ Sélestat 12.7.1814 † id. 6.8.1843), fille de Joseph Roland Pennarum (★ Rosporden, Finistère, 27.2.1773 † 6.9.1836), avocat au tribunal civil de Sélestat, adjoint au maire, ∞ 23.12.1863 à Sélestat sa cousine germaine Marie Julie Pennarum (★ Sélestat 18.8.1841 † Nice 27.3.1889), fille de Joseph Benjamin Pennarum ©, et d’Élisabeth Sophie dit Lang (★ Belfort 1813 † Sélestat 1883) ; sans enfant. Fritsch-Lang passa son enfance et sa jeunesse à Sélestat. Après de bonnes études au collège, il entra à l’école Polytechnique (1er septembre 1855) puis à celle d’application de Metz qu’il quitta pour l’arme du génie dans laquelle il fit toute sa carrière. Le 14 décembre 1862, il fut professeur adjoint du cours des fortifications à Saint-Cyr. Il était capitaine d’état- major, détaché à Langres en 1863. Le 21 août 1870 il fut affecté au 3e régiment du Génie de l’Armée du Rhin et participa au combat de Mouzon, Vouzy et Sedan, fut fait prisonnier et interné à Erfurt du 3 septembre au 24 avril 1871. Le 1er juillet 1871 il rejoignit l’état-major de l’armée de Versailles. Comme beaucoup de ses compatriotes, il demanda à servir en Algérie, où il accomplit la plus grande partie de sa carrière. Successivement chef bataillon le 18 septembre 1875, lieutenant-colonel le 7 novembre 1882 et colonel le 27 juillet 1887, il fut promu général de brigade le 18 mars 1893 et pourvu en même temps de la charge de gouverneur d’Alger. Officier de la Légion d’honneur.
Archives historiques de l’Armée, IIIe série, dossier 473 ; Archives municipales Sélestat, état-civil, mariage 1863, État signalétique et de service ; Elsässische Nachrichten du 7.5.1895 ; Dictionnaire de biographie française, XIV, 1979, 1311.
† Alphonse Halter et Maurice Kubler (1988)
