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FALLOT Louis-Frédéric

Industriel, (★ Montbéliard 21.9.1812 † Rothau 25.5.1885).

Petits-fils de Frédéric Fallot ©, fils de Pierre-Charles-Frédéric Fallot, pharmacien, conseiller d’arrondissement à Montbéliard, et d’Anne-Frédérique Sophie Fallot ∞ le 29.3.1843 à Fouday Louise-Émilie Le Grand (★ Fouday 8.5.1823 † Paris 23.3.1904), fille de Daniel Le Grand © ; parmi ses cinq enfants : Hélène (★ Fouday 30.3.1847)∞ 21.9.1869 Alfred Dieterlen et Jenny (★Fouday 29.5.1848) ∞ 12.12.1872 Paul Boegner ©. À 16 ans Louis Fallot fréquenta l’école des Mines de Saint-Étienne qu’il quitta comme sous-ingénieur pour travailler quelque temps à Ronchamp et s’installa peu après à Paris pour se perfectionner en chimie. Auprès de ses maîtres, il rencontra Nicolas et Daniel Schlumberger chez le pasteur Louis Meyer avec qui il créa en novembre 1833 la Société des amis des pauvres, peut-être l’un des berceaux du mouvement protestant « Christianisme Social ». Il quitta Paris pour occuper une place de chimiste à Mulhouse. En 1842, au Congrès scientifique de France qui se tint à Strasbourg, Louis Fallot prononça un réquisitoire contre le fouriérisme qui lui attira une réponse de Victor Considérant. Il rencontra Daniel Le Grand qui s’élevait avec énergie contre les abus de la grande industrie. En 1843, Louis Fallot devint l’associé de Daniel Le Grand et son gendre. Ensemble ils se préoccupèrent de l’instruction des ouvriers et des conditions de travail des femmes et des enfants. Il dirigea avec son beau-père les rubanneries de Fouday et de Belval (Vosges) ainsi qu’un grand nombre de métiers placés à domicile. À la mort de D. Le Grand, Louis Fallot s’associa avec son beau-frère Henri Le Grand jusqu’à la guerre de 1870. L’entreprise fut alors vendue à un jeune ingénieur suisse, Henri Oschwald (? Schaffhausen 1846 † Fouday 7.1.1911). Louis Fallot opta pour la France et s’intalla à Paris.

Pierre Hutt (1987)