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ESTH (IUS) Lubert(us)

Médecin, (Pl) (? Strasbourg 3.9.1569  † Heidelberg 20.4.1606).

Fils de Lubert Esth, médecin de la ville et d’Agnès Hedio, fille de Caspar Hedio ©, docteur en théologie. Issu d’une famille patricienne venue des Pays-Bas, son père avait acquis le droit de bourgeoisie à Strasbourg par mariage le 17.2.1554 ; Jean Sturm vante son érudition dans une lettre, datée de mars 1565, à Leonhard Hertel. Après son veuvage, sa mère se remaria le 9.3.1572 avec Michael Loepenius, de Trêves, docteur en droit. Son frère Caspar Esth avait soutenu en 1577 une dissertation médicale De melancholia à Bâle, où Esth allait lui-même terminer ses études de médecine le 18.10.1592 par
une dissertation : De morbo sacro conciusiortes. Après son retour à Strasbourg, il s’installa à Creutznach, avant d’être appelé à la chaire d’anatomie et de botanique à Heidelberg. Il a laissé une Dilucidam, brevem et methodicam formularum tractationem, Hanau, 1604.

Archives municipales de Strasbourg, État-civil, registre des mariages, Temple-Neuf, M 119a, f° 12 ; Livre de bourgeoisie, 1554 ; registre des naissances, Temple-Neuf, M 106, p. 221 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 1, 1909, p. 462 ; Jean Sturm, Classicae epistolae…, éd. J. Rott, Paris-Strasbourg, 1938, p. 102 et note 12 ; Encyclopédie de l’Alsace, V, 1983, 2868.

Théodore Vetter (1987)