Banquier (? Strasbourg 28.11.1924).
Fils de Jean Eschbach, industriel, et d’Élisabeth Faller. ? 26.10.1950 Colette Legendre. 3 enfants. Il a commencé ses études secondaires au lycée Fustel de Coulanges et les a terminées à Sainte-Foy-la-Grande, Gironde, et à Poligny, Jura, où sa famille s’est réfugiée pendant la guerre. Bachelier (1942-1943), il a suivi les cours organisés clandestinement par le lycée Victor Hugo de Besançon pour préparer le concours de Saint-Cyr. Il a participé à la Résistance aux côtés de son père. Il s’est engagé à 19 ans comme volontaire dans la brigade Alsace-Lorraine (1944) et a participé dans ses rangs aux combats pour la libération de l’Alsace. Démobilisé fin 1945, il a préparé HEC et est sorti diplômé de cette école fin 1949. C’est en 1950 qu’il est entré dans la Banque de Paris et des Pays-Bas. Nommé fondé de pouvoir en 1964, il est détaché en 1965 comme directeur financier, dans une société du groupe en difficulté (Les Ateliers et Chantiers de Nantes), dont il réussit le redressement. Rappelé au siège central de Paribas (1969), il a créé le réseau d’agences de cette banque et a contribué à son développement (1969-1978). Il a été nommé directeur (1977) et a pris la responsabilité de l’exploitation bancaire (1978). Actuellement directeur central de Paribas et membre de son comité exécutif, Jean Eschbach assume un certain nombre de responsabilités : il est président de la Belle Créole S.A., vice-président du Crédit sucrier et alimentaire et de la banque centrale monégasque de Crédit à long et moyen terme. Très attaché à sa région natale, il est également le représentant permanent de Paribas dans la Société Alsacienne de Développement et d’Expansion (SADE). Croix de Guerre 1939-1945.
Who’s who in France, 1996-1997, p. 652.
Jean-Pierre Kintz (2004)
Complément :
† juin 2016
Le Figaro, 25.6.2016
Philippe Legin (août 2017)
