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EGGERT Georg Peter Hermann

Architecte, (P) (★ Burg près Magdeburg 3.1.1844 † Weimar 12.3.1920).
Fils d’un maître-charpentier. Scolarité à Magdeburg, Abitur à Berlin. Débuta dans le domaine de l’architecture auprès de l’inspecteur Reusing (jusqu’en 1862) ; fréquenta l’Académie royale d’architecture à Berlin où il fut l’élève de J.H. Strack. En 1873 passa les examens de directeur des travaux et d’architecte du gouvernement. En 1874 expédition scientifique en Asie-Mineure avec Hirschfeld. Comme architecte de l’Université, il fit construire à Strasbourg d’après un plan d’urbanisme homogène et personnel (1875), la Clinique chirurgicale (1878-1881), l’Institut astronomique avec l’Observatoire (1877-1881), l’Institut de Chimie (1878-1882) et celui de Physique (1879-1882), ainsi que l’Institut de Botanique avec ses serres (1880-1882). Son plan pour le Palais Universitaire de Strasbourg (1878) fut refusé par le Reichstag (Diète d’Empire). Au concours proposé la même année, E., – bien que parmi les quatre lauréats, – n’exécute néanmoins pas la construction. Il réalisa également en 1878, une esquisse pour l’agrandissement de la ville, qui associait les éléments des plans d’A. Orth (jonction directe de la Place de la République à la Place Broglie) et de G. Conrath (axe de vision sur la cathédrale). En 1887, il fut nommé inspecteur général, en 1883, rédacteur adjoint du Bulletin central de l’administration d’architecture. En plus des salons d’apparat de la Gare centrale, E. fit construire le Palais du Rhin (1883-1888), son œuvre la plus importante à Strasbourg. A la suite de son succès au concours (1886), construction de la Gare centrale de Francfort, considérée comme exemplaire. En 1889 il fut appelé au Ministère prussien des Travaux publics comme architecte en chef des bâtiments de l’Etat dans le domaine de l’architecture sacrée. En 1895 enfin promu rapporteur de commissions au Ministère, fonction qu’il quitta pour se consacrer à sa dernière œuvre : l’Hôtel de Ville de Hanovre.

« Architektonische Streifzüge in Kleinasien », Deutsche Bauzeitung 1875, S. 72ff ; Handbuch der Architektur, 4. Teil, 6. Halbband, Heft 2b, 1905, S. 320ff.

Thieme Becker, X, 1914, p. 378 mit Verweisen, p. 2 ; Deutsche Bauzeitung 1873, p. 196, 1920, p. 152 ; Strassburg und seine Bauten, HRSG.V. Architekten- und Ingenieur-Verein für Elsass-Lothringen, Strassburg 1894, p. 385, 404, 450, 456, 460, 465, 471, 503 ; S. Hausmann, Die Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg. Ihre Entwicktung und ihre Bauten, Strassburg, 1897, p. 69, 72, 78, 91, 94, 97, 99 ; Zentralbiatt der Bauverwaltung 1920, p. 160 ; D. Joseph, Geschichte der Baukunst, III, 1912, p. 613, 615 ; Wasmuths Lexikon der Baukunst, II, 1930, p. 286 ; D. Durand de Bousingen « L’évolution architecturale des Hospices Civils de Strasbourg », 1 ; « La période éclectique et le « baroque monumental », Journal de Médecine de Strasbourg (12) n° 6, juin-septembre 1981, p. 469-472 ; K. Nohlen, Baupolitik im Reichsland Elsass-Lothringen 1871-1918, Kunst, Kultur und Politik im Deutschen Kaiserreich, t 5, Berlin, 1982, passim ; Histoire de Strasbourg des Origines à nos jours, G. Livet und F. Rapp, t. IV, Strasbourg, 1983, p. 386.

Klaus Nohlen