Famille de l’ancienne bourgeoisie dirigeante et commerçante de Strasbourg. Elle a siégé pour la première fois au Conseil de la ville en 1333. Peter Ebel von Mundolsheim fut élu ammeistre en 1359. Appartiendraient encore à cette souche Heinrich ( ? Marg. Ingold), chanoine de Saint-Thomas en 1517, Georg († 16.12.1530) dernier prévôt de Saint-Arbogast, Friedrich (? Ursula Ingold), du Conseil des XV, directeur de la Monnaie (Obermünzherr) en 1555, et Hans († 1 6. 1 2.1543), (? Susanna Prechter, † 27.10.1554), riche marchand et propriétaire de mines associé à son beau-frère Friedrich Prechter © vers 1527, et dont les enfants s’allièrent aux Ingold ©. Ayant reçu en 1514 de l’empereur un renouvellement d’armoiries, la famille semble avoir été agrégée à la noblesse à la fin du XVIe siècle et s’éteignit au début du siècle suivant avec Daniel Ebel.
J.D. Schoepflin, L’Alsace illustrée, t. V, Strasbourg, 1849, p. 666 ; J. Kindler von Knobloch, Das goldene Buch von Strassburg, Vienne, 1886, p. 68 ; G. Knod, Die Stiftsherren von St. Thomas zu Strassburg (1518-1548), Strasbourg, 1892, p. 39 ; F.J. Fuchs, « Richesse et faillite des Ingold, négociants et financiers strasbourgeois du XVIe s. », La bourgeoisie alsacienne, 1954, p. 204, 213, 217-218 ; J.P. Kintz, La société strasbourgeoise… 1560-1650, Paris, 1984, p. 373, 379, 430.
Christian Wolff (1986)
