Médecin, (C) (? Obernai 14.7.1873 † Colmar 11.12.1954).
Fils d’Eugène Duhamel, médecin à Obernai, et de Marie-Antoinette d’Arlons. ? Christine Claire Marie Graul (? Strasbourg 12. 10. 1879 † Colmar 5. 6. 1956), fille de François Guillaume Georges Albert Graul, négociant à Strasbourg, et de Pauline Joséphine Hubertine Marie Constantine Muller. Études secondaires au collège Stella Matutina à Feldkirch en Autriche. Études médicales à la faculté de Médecine de Strasbourg de 1894 à 1899. Assistant au service de chirurgie de l’hôpital de Mayence et à la clinique chirurgicale universitaire de Strasbourg. En 1905, il s’établit à Strasbourg comme médecin généraliste et fut nommé médecin-conseil de la Caisse d’assurance-maladie de Strasbourg. Vint s’établir à Colmar en 1910 et devint médecin-conseil de la Caisse d’assurance-maladie de Colmar, des Chemins de fer du réseau d’Alsace-Lorraine et des Assurances sociales pour la région de Colmar. Pendant la guerre 1914-1918, attaché à l’hôpital militaire de Colmar, il y soigna les prisonniers français blessés. En 1939-1940, en l’absence du chirurgien-chef appelé sous les drapeaux, il se mit à la disposition du service de chirurgie de l’hôpital de Colmar. En 1919, le conseil municipal de la ville de Colmar délégua le Dr. Duhamel à la commission administrative de l’hôpital civil de Colmar. Le nom de Joseph D. est attaché à la création de l’hôpital Pasteur de Colmar. En l’espace de quelques années, il réussit à en assurer la réalisation qu’il mena à bien malgré de nombreuses difficultés de tout genre, dotant la ville de Colmar d’un établissement hospitalier de premier rang. Président pendant une vingtaine d’années du conseil de fabrique de Saint-Martin de Colmar et membre de la Conférence de Saint-Vincent de Paul. Décorations : médaille d’or de l’Assistance publique, commandeur de la Santé publique, officier de la Légion d’honneur.
Son fils Eugène Marie François (? Strasbourg 15.7.1904 † Colmar 20.7.1975), médecin-chef du service d’ophtalmologie du centre hospitalier Louis Pasteur à Colmar (1940), s’est distingué par des activités au service de la profession (syndicats et conseil de l’ordre). Officier de la Légion d’honneur. Rosette de la médaille de la Résistance.
Henri Fleck et Jean-Marie Schmitt (1985)
