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DUCOURET Louis Laurent

Orientaliste (? Huningue 23.4.1812 † Le Caire 1.4.1867).

Fils de Louis Ducouret, colonel, et de Thérèse Berry. On ne dispose d’aucune information sur ses études ou sa formation. Il réussit à s’intéresser et à se faire publier par la Revue de l’Orient, bulletin de la Société orientale, fondée à Paris en 1841, constituée et autorisée en 1842. Il y publia, en 1848, sous le nom d’Hadji Abd el Hamid Bey : Voyage en Afrique et en Asie : Arabie, Djedda, La Mecque, t. Il, p. 426-430, 1848, p. 321-341 et en 1849 au t. VI, p. 18-19, 304-315, 372-375 (projet de voyage d’exploration en Afrique) succédant à un tome V (1849), p. 269-271 où figure une incontrôlable notice biographique. Ces récits et souvenirs de voyage (Constantinople, Egypte, Nubie, Sennar, Kordofan, Darfour, Soudan oriental, pays des Niam Niams) publiés par extraits sont sujets à caution d’autant plus que papiers et notes n’ont jamais été retrouvés. Il se serait converti à l’Islam pour faciliter ses déplacements et aller à la Mecque. Réussissant à obtenir des subventions de l’Instruction publique (sous le ministère Falloux), il débarqua en 1850 en Tunisie, poussant jusqu’à Touggourt, se procurant un manuscrit arabe et un alphabet targui publié par l’abbé Bargès dans la Revue de l’Orient de février 1853. Une fois coupés les subsides ministériels, il publia « ses récits » en feuilleton en accord avec Alexandre Dumas jusqu’à leur brouille (Voyage au pays des Niam-Niams ou hommes à queue, 1854 ; Journal d’un voyage en Arabie, 1856 ; Pèlerinage de Hadj Abd-el-Hamid Bey, 1856-1857). Un admirateur de Du Couret édita en 1859 ses Mystères du désert tandis qu’Alexandre Dumas fit encore paraître en 1860 L’Arabie heureuse. A. Marouis admet comme plus ou moins authentique son Mémoire… sur les résultats de sa mission en Afrique, 1853.

Marouis, Dictionnaire de biograhie française, 1958, d’après M. Émerit, Un collaborateur d’Alexandre Dumas, 1956 ; Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, l-IV.

Marc Lang (2004)